L'équipe de France a démarré sa Coupe du monde ce dimanche contre la Jamaïque. Mais les joueuses d'Hervé Renard, bousculées par les Reggae Girlz, ont été tenues en échec (0-0). Mais le résultat de ce premier match, autant que son contenu, n'inquiète pas plus que ça le sélectionneur des Bleues.

Renard a aimé l'état d'esprit

Les Bleues ont quelque peu manqué leur entrée en matière en Australie. Face à la Jamaïque, il a manqué bien des choses pour repartir de ce premier match avec trois points. Après une première période compliquée, les joueuses d'Hervé Renard ont pris le dessus lors du second acte, sans pour autant marquer. Devant la presse après la rencontre, le sélectionneur des Bleues a analysé le match de ses joueuses. "Une première mi-temps difficile contre un adversaire très athlétique, ou une adversaire très athlétique. Et en deuxième mi-temps, beaucoup mieux. On a réussi à gagner nos duels, à porter le danger avec de très nombreuses occasions, quatre ou cinq en deuxième mi-temps. Et puis on n'a pas réussi à marquer ce but qui nous aurait délivrés", a-t-il déclaré.

Malgré le mauvais résultat, le coach français a mis en avant le comportement de ses joueuses, et de l'importance d'aller de l'avant. "Mais je suis satisfait de l'état d'esprit des joueuses qui ont affiché des capacités de réaction et de combativité qui vont nous servir pour la suite du tournoi. Il faut garder le cap. Entière confiance en cette équipe malgré quelques absences aujourd'hui. On a su faire faire face et on va avancer tous ensemble" a poursuivi Hervé Renard.

"Je ne vais pas vous rappeler la Coupe du monde 2022"

Mais le sélectionneur des Bleues le sait, un début de compétition manqué ne marque pas nécessairement la suite de l'aventure. "Il ne faut surtout pas tirer des enseignements trop hâtifs. Nombre d'équipes qui commencent en fanfare une compétition ne sont pas au bout et d'autres commencent lentement. J'ai déjà démarré une compétition que j'ai gagnée avec deux matchs nuls d'entrée. Je ne vais pas vous rappeler la Coupe du Monde 2022" a conclu l'ancien sélectionneur de l'Arabie Saoudite, faisant référence au parcours de l'Argentine au Qatar.