Le Graët assume sa lutte contre le brassard « One Love »
Si la Coupe du monde nous a réservé jusqu’à présent quelques très belles affiches sur le terrain, elle a aussi été au cœur de nombreuses polémiques. Notamment à cause de certaines décisions envers les signes de soutien à la communauté LGBTQ+. En France, Noël Le Graët a tout simplement demandé l’interdiction du port d’un brassard « One Love » aux couleurs du drapeau arc-en-ciel.
Le président de la fédération française a récemment donné une interview au Figaro. Il a notamment été interrogé sur la question du brassard « One Love ». Et Le Graët assume parfaitement avoir demandé son interdiction. Il semble même fier d’avoir été au premier plan dans la lutte contre son port :
« J’ai été l’un des leaders pour qu’il n’y ait pas ce brassard. Trois ou quatre pays, toujours d’Europe de l’Ouest, le voulaient. D’ailleurs, ils ne sont plus en lice pour la plupart… Ce n’est pas de l’hypocrisie. »
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Des sélections ont dû renoncer à le porter
Pour rappel, Le Graët a obtenu satisfaction. Alors que le président de la fédération française parle de « trois ou quatre pays », sept sélections voulaient porter le brassard « One Love » pendant la Coupe du monde. Mais elles ont finalement dû renoncer sous la pression de la FIFA. Les joueurs allemands avaient d’ailleurs affiché leur désaccord avec cette décision avant leur match face au Japon. L’instance du football mondial a également interdit à la Belgique de porter son maillot extérieur sur lequel on peut lire le mot « Love ».
Dans sa lutte contre les signes arc-en-ciel, la FIFA a tout de même cédé du terrain dernièrement. Lors de la rencontre entre le Pays de Galles et les États-Unis, des fans gallois et des journalistes américains avaient notamment été stoppés par la sécurité du stade. Mais depuis, l’instance du football mondial a fait marche arrière. Elle a assuré aux fédérations que les supporters portant des signes de soutien à la communauté LGBTQ+ ne seraient désormais plus arrêtés.