Deschamps, l'homme de la situation pour Le Graët

Dans un entretien accordé au Figaro, Noël Le Graët a dit tout le bien qu'il pensait de Didier Deschamps. Le président de la fédération a été clair. Son souhait, c'est que l'actuel sélectionneur des Bleus poursuive l'aventure, même à l'issue de la Coupe du monde au Qatar. Le dirigeant le rappelle : "On a un objectif clair : les demi-finales. J'ai toujours dit que s'il atteignait ce palier, la décision lui appartenait".

Mais alors, que se passerait-il si la France venait à être éliminée par l'Angleterre ce samedi ? Le patron du football français a bien pensé à cette éventualité. Dans le cas où elle deviendrait réalité, il ne fermera pas la porte pour autant. Le dirigeant aurait donc une discussion avec Deschamps, qu'il estime "fait" pour le poste. La balle serait alors dans le camp du Bayonnais. Transparent, Le Graët admet ne pas savoir de quoi sera fait le choix du tacticien. "Est-ce qu'il aura envie de continuer ?", questionne-t-il ainsi.

Pas de discussion avec Zidane

Sur le plan contractuel, l'aventure de Deschamps avec l'Équipe de France doit se terminer le 31 décembre 2022, quelques jours après la fin du Mondial. À l'été 2021, après un Euro décevant et une élimination dès les huitièmes de finale, la décision avait été de ne pas prolonger l'homme à la tête des Bleus depuis 2012. À l'époque, le flou autour du sélectionneur prenait de l'ampleur, et l'ombre de Zinédine Zidane planait de plus en plus au-dessus de l'Équipe de France.

Pourtant, Le Graët est tout aussi clair à ce propos. Jamais, il n'a appelé l'ancien numéro 10. Il s'explique : "Cela aurait été incorrect de ma part. Personne de mon entourage ne l'a appelé pour moi en tout cas". Au passage, il réitère sa confiance en l'actuel sélectionneur. "Quand on a la chance d'avoir un Didier Deschamps, on ne frappe pas à la porte d'à côté, tant qu'il est en place. Je vais être honnête : mon souhait, c’est que Didier reste. Qui voulez-vous trouver de mieux ? C’est le président qui parle, pas l’ami ».