L'Espagne en berne
La sélection espagnole et ses supporters ont du se réveiller avec la mine des mauvais jours ce matin. La Roja a été éliminée hier en huitièmes de finale du Mondial face au Maroc. Une élimination en tirs aux buts où les trois tireurs ont raté l'exercice, entre malchance (poteau de Sarabia) et échecs (Soler, Busquets). Yassine Bounou a tenu bon et permis aux Maroc d'obtenir une qualification historique en quarts de finale.
Un stade de la compétition que l'Espagne n'a pas connu depuis son sacre en 2010. Depuis ce titre, la Roja a souvent été pointée du doigt pour son jeu basé sur une possession à outrance qui s'avère inefficace. Les statistiques d'hier le confirment avec 77% de possession de balle et 1019 passes contre 305 pour le Maroc. Les Espagnols ont tiré 13 fois aux buts, mais pour une seule frappe cadrée. La réussite qu'avait eue la sélection de Luis Enrique face au Costa Rica n'a pas été la même. Cela s'est payé cher contre les Lions de l'Atlas. Et comme à chaque échec, la question d'un renouvellement de l'effectif (et du staff) se pose.
Sergio Ramos se veut positif
Luis Enrique, déçu à l'issue de la rencontre, a lui-même indiqué que son avenir allait être discuté dans les jours à venir. Il y a aussi fort à parier que certains joueurs comme Busquets, Carvajal et Jordi Alba ne seront plus appelés à terme. En attendant, certaines voix font en sorte que l'optimisme reste de mise autour des Ibères. C'est le cas de Sergio Ramos. Le défenseur du Paris Saint-Germain, non retenu pour l'événement, s'est exprimé via ses réseaux sociaux pour soutenir sa sélection : « Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes fiers de notre drapeau, de notre pays et de nos joueurs. L’Espagne ne perd pas, l’Espagne apprend. L’Espagne tombe, l’Espagne trébuche, mais se relève et continue d'avancer. Nous reviendrons encore plus forts. Allez l’Espagne »
Des paroles positives de la part de l'international aux 180 sélections. Une manière de rappeler aussi qu'il n'est pas à la retraite, et qu'il restera disponible pour les prochaines échéances. Le joueur de 36 ans, récemment désigné meilleur défenseur de l'Histoire, a réalisé une bonne première partie de saison avec le PSG. Cependant, l'Espagne reste bien fournie en défense centrale. Aymeric Laporte et Rodri (repositionné en défense) qui n'ont pas à rougir de leur prestation. Ce message amène en tout cas quelques bonnes ondes dans la mauvaise passe que va vivre l'Espagne lors des prochaines semaines.