Neymar, soutient fermement Bolsonaro

Candidat à sa réélection, le président brésilien Jair Bolsonaro peut décidément compter sur un soutien de poids. Dans un live diffusé sur Youtube, le politicien a pu échanger de longues minutes avec Neymar. Pour le footballeur, une seule option se présente dimanche prochain : voter pour Bolsonaro. Serein à propos de son choix, le joueur du PSG a même fait campagne pour le candidat d'extrême droite, dans lequel il se retrouve. "Ce qui m'a motivé à exprimer mon opinion, ce sont les valeurs que le Président incarne, ce sont les mêmes que moi, celles de ma famille, a expliqué le joueur. Il défend le peuple, les enfants, la famille... C'est important de se positionner. J'appelle d'ailleurs ceux qui hésitent à le faire, c'est un droit, c'est important d'exprimer ses valeurs. Moi, je suis fier de faire ça."

Sur le plan personnel, l'attaquant se sent redevable envers l'homme politique. En 2019, celui-ci l'avait soutenu alors qu'il essuyait des accusations de viols, et il ne l'a pas oublié. "Il a été le premier, a-t-il indiqué. Mon cœur m'a dit de rétribuer ce qu'il a fait à l'époque. Il a cru en moi. Comme je crois en lui." Avec une aura aussi grande que celle de Neymar, Bolsonaro pourrait bien profiter d'un boost non négligeable dans les urnes.

Une Coupe du monde plus politisée que jamais ?

Outre toutes les problématiques que gravitent autour du pays hôte, le Mondial au Qatar regorgera sans doute d'autres enjeux politiques. Toujours au cours du même échange sur Youtube, Neymar a fait une promesse particulière. Son premier but de la compétition, il le dédiera à Bolsonaro. Pour cela, l'homme aux 75 réalisations avec la Seleção compte effectuer le signe 22, référence au code électoral du président sortant.

L'ancien barcelonais va même jusqu'à lier une réélection de Bolsonaro avec un succès en Coupe du monde : "Bolsonaro réélu et le Brésil champion ! Tout le monde serait heureux" a-t-il estimé. Du côté de l'opposition, Lula a ironisé sur l'engagement politique de Neymar. "Il a peur que si je gagne, je saurai ce que Bolsonaro lui a pardonné au sujet de sa dette en matière d'impôt sur le revenu." Les tacles ont aussi lieu en dehors du rectangle vert.