Ce lundi 25 juillet, le Comité National Olympique et Sportif Français rendait son verdict face au dossier présenté par Gérard Lopez. Ce dernier a comparu devant le CNOSF afin d'apporter de nouveaux éléments qui permettent, depuis le refus de la FFF de sauver les Girondins de Bordeaux, de donner du crédit à sa requête. En validant l'appel du propriétaire et président du club au scapulaire, le conseil olympique permet ainsi au club de passer une nouvelle fois devant la Fédération française de football. Celle-ci, par l'intermédiaire du Comité exécutif composé de 14 membres, dont Jean-Michel Aulas ou Vincent Labrune, validera alors sa décision initiale ou reviendra sur celle-ci. Toutefois, le maintien des Girondins en Ligue 2 induit une autre problématique : la montée éventuelle de Villefranche à la place. Et pour le président, la décision du CNOSF n'est pas juste.

Le président de Villefranche déçu de la décision du CNOSF

Si les Girondins de Bordeaux descendent officiellement en National 1, c'est bien Villefranche qui pourrait en profiter (même si rien n'est vraiment joué pour cette option). Et la décision du CNOSF n'arrange pas forcément les affaires du président caladois. Au micro de RMC Sport, il dénonce la pression mise par les dirigeants des Girondins de Bordeaux sur le CNOSF. "c’est la décision qu’on attendait. On voyait bien la pression qui avait été mise sur le CNOSF. On a la preuve que la pression, ça peut marcher. Ils ont suivi Bordeaux. Mais est-ce qu’ils avaient vraiment le choix ?" Toutefois, il ne s'arrête pas là.

Bordeaux resterait en L2, au détriment de Villefranche ? (Icon Sport)
Bordeaux resterait en L2, au détriment de Villefranche ? (Icon Sport)

"J'ai toujours cru aux instances. J’espère qu’elles ne vont pas lâcher. On a beau parler de l’histoire de Bordeaux, du club historique, il y a des règles et j’espère qu’on va les appliquer Il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures. Ils avaient deux passages devant la DNCG pour présenter un dossier fiable. Bordeaux ne l’a pas fait et n’a même pas pris les dispositions pour travailler comme il faut. Ils savaient qu’ils auraient des recours et des moyens pour mettre la pression. Ils ont bafoué la DNCG."

Philippe Terrier à RMC Sport.

Quelle serait alors sa réponse si les Girondins étaient officiellement maintenus ? Réponse mercredi 27 juillet à midi...