Coman et Pini Zahavi, une alliance très commentée en Allemagne
Jusqu’à peu, Kingsley Coman, passé par Paris et la Juventus, était représenté par ses proches. Mais alors qu’il souhaite obtenir une importante revalorisation salariale au Bayern, l’ailier international français a fait le choix de confier ses intérêts à Pini Zahavi. Un choix très discuté outre-Rhin alors que l’agent israélien entretient des rapports sulfureux avec les dirigeants du club bavarois. Et d’après Bild, l’attitude du clan du joueur ainsi que ses exigences salariales auraient fini d’agacer le board. Les négociations entre les parties seraient rompues.
Coman veut le même salaire que Sané
Au Bayern depuis 2017, Kingsley Coman a pris de l’épaisseur. Utilisé 39 fois la saison dernière, le Français s’est imposé comme un titulaire au sein d’une attaque très concurrentielle. Un statut que l’homme aux 30 sélections en Equipe de France aimerait valider par une prolongation de contrat et une importante revalorisation salariale. Alors qu’il émargerait actuellement à 10 millions d’euros annuels, le joueur de 24 ans souhaiterait atteindre la rémunération de son coéquipier Leroy Sané. Transféré depuis Manchester City l’été dernier, l’Allemand toucherait entre 15 et 20 millions d’euros par an selon les sources.
Un avenir à la Alaba ?
Une demande que le Bayern Munich estime bien trop élevée et ne serait donc pas prêt à consentir. Le nonuple champion d'Allemagne en titre ne souhaiterait pas aller au-delà de 13 millions selon Florian Plettenberg, journaliste pour SPORT1. De plus, l'attitude du clan du joueur aurait agacé le club. Représentant de l'ailier, Pini Zahavi n'était déjà pas parvenu à trouver un accord avec les dirigeants bavarois au sujet de David Alaba, finalement parti libre au Real Madrid il y a quelques jours.
Une telle situation pourrait-elle se reproduire avec Coman, sous contrat jusqu'en 2023 ? À moins qu'un transfert en Angleterre n'intervienne d'ici là. Manchester United et Chelsea auraient tous les deux coché le nom du Français sur leur liste.