C'est un Lucas Hernandez apaisé qui a accepté de revenir sur ses récents déboires judiciaires. Lors d'une interview à Kicker, le défenseur français du Bayern a évoqué les différents épisodes de son feuilleton avec la justice espagnole, survenus en octobre et novembre dernier. Le premier coup de théâtre était intervenu le 13 octobre, lorsque la justice espagnole avait ordonné son incarcération. En cause : la condamnation du Français en 2018 pour non-respect d'une mesure d'éloignement envers sa compagne.

Lucas Hernandez "n'a pas compris"

Le champion du monde 2018 avait alors jusqu'au 28 octobre 2021 pour se rendre en prison. Mais le recours de ses avocats l'a finalement sauvé. Il faut dire que le frère de Theo n'avait été condamné "qu'à" 6 mois de prison. Or, en Espagne, les peines de prison inférieures à deux ans ne sont généralement pas appliquées. Lucas Hernandez a donc échappé à la privation de liberté et a pu reprendre son quotidien de footballeur professionnel.

Près de deux mois après le début du feuilleton, le joueur du Bayern a donc raconté comment il avait vécu cette affaire.

"C'était une période très difficile. Lorsqu'il y a eu cette affaire, ma compagne était (et est toujours) enceinte de notre deuxième enfant. Ni elle, ni moi n'avons compris pourquoi le parquet a ouvert le dossier contre moi. C'est une affaire qui remonte à 2017. C'est du passé. Le présent, c'est ma compagne qui est enceinte, que j'aime et qui m'aime."

Lucas Hernandez à Kicker

Le guerrier français est vite reparti au combat

Et Lucas Hernandez a vite tourné la page. Si ses démêlés judiciaires ont pu le perturber mentalement, le Français n'en a rien laissé paraître. Il a ainsi disputé l'intégralité des rencontres du Bayern depuis le 11 septembre, à l'exception du match contre Benfica en Ligue des champions, le 2 novembre. Il a d'ailleurs été très bon lors du choc contre le Borussia Dortmund (3-2), samedi 4 décembre, même s'il aurait pu (dû ?) concéder un penalty.