Ibrahimović, un an de plus
Zlatan a prolongé. Malgré ses 40 ans, bientôt 41 (il les fêtera en octobre). Malgré une blessure, surtout, qui l'écartera des terrains jusqu'à la fin de l'année, au moins. Opéré du genou en mai dernier, Ibrahimović n'a pour autant pas décidé de baisser les bras et de prendre sa retraite.
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Bien au contraire. Alors qu'il vient d'être sacré champion d'Italie avec l'AC Milan, le Suédois a estimé qu'il serait bien dommage de s'arrêter maintenant, alors qu'une nouvelle saison en Ligue des champions se profile.
La retraite, sa hantise
Visiblement, Zlatan Ibrahimović n'a pas peur de faire la saison de trop. En revanche, la retraite le hante, jour après jour. C'est d'ailleurs lui-même qui l'avait reconnu il y a quelques mois. "J’ai cette petite peur : qu’est-ce qui va se passer après ? Je sais que j’aurais d’autres possibilités, que je vais avoir beaucoup d’offres. Mais cette adrénaline que j’ai sur la pelouse, je ne la trouverai nulle part ailleurs", avait déclaré le géant suédois.
La peur du vide donc, que tout s'arrête brutalement, et que les sensations qu'il ressent lorsqu'il foule une pelouse de football, s'en aillent à tout jamais. Preuve de la passion pour le football qui habite un joueur qui a tout gagné ou presque, et qui a surtout tout connu dans sa carrière. Une explosion très jeune, plusieurs grands clubs européens, une virée aux Etats-Unis avant de revenir en Europe, à Manchester United puis à l'AC Milan. Et s'il n'a plus les jambes pour être titulaire ou régulièrement utilisé, il se sent encore capable d'apporter à son équipe.
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Désormais, Zlatan Ibrahimović doit s'armer de patience avant de pouvoir refouler les pelouses. Déjà plusieurs fois touché au genou par le passé, c'est une rechute qui l'a contraint à abandonner les terrains pendant plusieurs mois. Lorsqu'il retrouvera la compétition, en janvier 2023 (si tout se passe bien), il ne lui restera plus que six mois à jouer. Peut-être, cette fois-ci les six derniers mois de sa carrière. Sauf si la peur du vide retarde encore l'échéance.