Quels sont les deux points communs entre les trois derniers matches du Paris Saint-Germain ? Ils ont tous été remportés par le club de la capitale. Et ils ont tous été abordés dans un système en 4-3-1-2. En l'absence de Presnel Kimpembe, convalescent, et de Danilo Pereira, blessé aux ischios, le PSG a dû, et a su, s'adapter. Reste à savoir si cette adaptation est temporaire ou si elle va être amenée à durer d'ici la Coupe du monde 2022 en fin d'année.
Depuis le Classico, Galtier opte pour une défense à 4
Dès le jour de sa présentation en qualité de nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier a prévenu. Il souhaitait proposer un schéma tactique avec trois défenseurs centraux et deux pistons. C'est en ce sens que l'arrivée de Milan Skriniar était plus qu'espérée par le technicien natif de Marseille lors du dernier mercato estival. En vain. Finalement, le PSG a débuté la saison avec Presnel Kimpembe, Marquinhos et Sergio Ramos dans l'axe. Les couloirs étant occupés par le Portugais Nuno Mendes et le Marocain Achraf Hakimi.
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Puis le champion du monde français s'est assez sérieusement blessé, ce qui a poussé Galtier à aligner Danilo Pereira dans l'axe. Avec plus ou moins de réussite. Dans la foulée, c'est Nuno Mendes qui est venu à manquer à l'appel. Le 16 octobre dernier, lors du Classico (1-0), le PSG se présentait donc en 4-3-1-2, avec une charnière composée de Marquinhos et Danilo, Ramos étant suspendu pour l'occasion. Un système reconduit avec succès à Ajaccio (0-3) puis contre le Maccabi Haïfa en Ligue des champions (7-2). Avec Kimpembe et Mendes fraîchement de retour, Paris va-t-il revenir à ses fondamentaux pour les quatre derniers matches de l'année civile ?
Le retour du milieu à 3, l'arme fatale du PSG ?
Il y a quelques jours, Christophe Galtier a livré un premier élément de réponse. "Ne pensez pas que l'on a abandonné le système à 3 centraux", a ainsi prévenu l'entraîneur du Paris Saint-Germain. Tout en expliquant que le fait d'avoir deux systèmes était un "gros avantage". Autrement dit, on pourrait très vite revoir à l'œuvre le fameux 3-4-1-2 prôné par l'ancien coach de Lille. Néanmoins, le fort vivier qui existe au poste de milieu de terrain incite forcément Galtier à ne pas se montrer trop inflexible.
En effet, si Renato Sanches peine à monter en régime, des joueurs comme Fabian Ruiz, rayonnant ces dernières semaines, ou encore le polyvalent Carlos Soler, buteur face à Haïfa, représentent de solides atouts pour le PSG. Le fait de passer à 4 derrière permet ainsi au club de la capitale de densifier son milieu de terrain. Et d'amener un soutien de qualité à la paire Vitinha - Verratti. Il sera intéressant de voir quel schéma sera favorisé lors des quatre dernières échéances avant la trêve liée au Mondial (Troyes, Juventus, Lorient puis Auxerre). Ensuite, en fonction du mercato hivernal réalisé, le PSG pourra changer son fusil d'épaule. Ou pas.