Paris Saint-Germain (PSG)
Nouvelle année, nouveau PSG ? Bien sûr que non. Les hommes de Mauricio Pochettino continuent d’aligner les victoires à l’arrache en Ligue 1. Il faut dire qu’ils n’ont qu’une seule échéance en tête : la double confrontation en huitièmes de finale de Ligue des champions face au Real Madrid (15 février et 9 mars 2022).
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Problème : Idrissa Gueye ayant été indisponible jusqu’au 13 février après avoir remporté la CAN avec le Sénégal, Marco Verratti est forcé d’enchaîner les matchs et se blesse logiquement pour le premier choc face aux Merengues. Et rechute juste avant le second. Le Real, de son côté, met une pression terrible sur Kylian Mbappé en l’aguichant comme jamais. Les Merengues envoient même des émissaires à Paris pour mettre le stylo à la main de “Kyky” afin qu’il signe son nouveau contrat. Forcément troublé, le chouchou de Bondy ne peut empêcher son club de sombrer à l’aller (1-2), puis au retour (0-1).
Haaland et Zidane pour remplacer Mbappé et Pochettino
Un terrible séisme de plus pour le PSG, mais une aubaine pour Mauricio Pochettino, enfin libre de rompre ses chaînes. L’entraîneur argentin fait illusion jusqu’à la fin de la saison, juste histoire d’offrir un premier trophée majeur (la Ligue 1) à son palmarès, puis file trouver un Manchester United qui lui avait déroulé le tapis rouge depuis 8 mois.
Evidemment, après le nouvel échec en Ligue des champions, Kylian Mbappé ne fait pas de vieux os à Paris et rejoint comme prévu le Real Madrid. Pour le remplacer, le PSG ne fait pas de détail et offre à Erling Haaland le salaire d’1 million d'euros par semaine réclamé par Mino Raiola. Et qui pour gérer ce beau petit monde ? Zinédine Zidane, frustré de voir que Didier Deschamps mène toujours sa barque à la tête des Bleus, se laisse finalement convaincre après de longues et âpres négociations. Haaland plante 17 buts lors des 10 premières journées, suivi de près par un Lionel Messi enfin épanoui (14 buts). Vite, la Ligue des champions en 2023 !
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Olympique de Marseille (OM)
Jorge Sampaoli continue de hurler sur tout ce qui bouge en 2022, mais il n’y a rien à faire : l’OM n’arrive pas à retrouver sa flamme du début de saison. La faute notamment au football survitaminé prôné par l’Argentin, en décalage avec l’état physique de ses troupes. D’autant que l’OM met le paquet sur la Ligue Europa Conférence. Mattéo Guendouzi et Dimitri Payet continuent ainsi d’être alignés aux quatre coins de l’Europe. Et la défaite en finale de la compétition face à la Roma laisse aussi des traces mentales. Les Olympiens, à bout de souffle, terminent finalement troisièmes de Ligue 1 derrière l’OGC Nice.
Avec la qualification pour les barrages de la Ligue des champions, Pablo Longoria mise sur la continuité et laisse Jorge Sampaoli aux commandes. Si William Saliba retourne naturellement à Arsenal, le président espagnol sort immédiatement 10M€ des caisses de Frank McCourt pour faire rester Guendouzi. Pau López et Cengiz Ünder étant eux aussi conservés, l’OM est obligé de se serrer la ceinture et ne recrute que six joueurs pendant l’été, dont cinq en prêt.
Sampaoli dégoupille
Grisés par l’objectif de la Ligue des champions, Sampaoli et ses hommes se transcendent comme jamais. Et obtiennent leur précieux sésame grâce à un pétard providentiel de Gerson à cinq minutes de l’élimination. Aux anges, les Marseillais restent sur leur petit nuage, attaquent la Ligue 1 pied au plancher, clament leur ambition de ravir le titre au PSG en fin de saison et font poindre leurs premiers signes de faiblesse dès le début du mois d’octobre…
Une défaite au Vélodrome contre le promu AC Ajaccio, à deux semaines de la trêve hivernale, fragilise Jorge Sampaoli, qui s’en prend violemment à ses cadres. L’Argentin finit par en venir aux mains avec Guendouzi et Longoria doit le licencier en catastrophe. Vivement 2023 pour retrouver un peu de calme.
Olympique Lyonnais (OL)
Vivement 2022 pour retrouver un peu de calme. C’est ce que l’Olympique lyonnais s’était dit après une année 2021 à oublier. Raté. Pourtant surveillés comme le lait sur le feu par Jean-Michel Aulas, les supporters de l’OL dérapent à nouveau en lançant des oignons sur Rudi Garcia, devenu entraîneur de l’AS Monaco en remplacement de Niko Kovač. L’OL est cette fois sanctionné d’un retrait de 3 points et dit déjà adieu au podium.
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De toute façon, les résultats en Ligue 1 ne laissaient guère de place à l’espoir; Les joueurs ne comprennent toujours rien à ce que leur demande Peter Bosz, qui tente un 4-2-4, quitte à mourir avec ses idées. Et malgré l’arrivée de Sardar Azmoun au mercato hivernal, les absences de Karl Toko-Ekambi, Islam Slimani et Tino Kadewere affaiblissent un effectif au bord de l’implosion. Peter Bosz est logiquement congédié en mars, et Gueïda Fofana, entraîneur de l’équipe réserve et ancien milieu des Gones, assure l’intérim.
L'alternance Gueïda Fofana / Sabri Lamouchi pour ramener un peu de zénitude
Laissant beaucoup de libertés à des joueurs qui sont soit plus âgés que lui, soit des anciens coéquipiers, Fofana ramène de la bonne humeur dans la maison OL. Il se rêve d’un destin à la Rémi Garde ou à la Bruno Genesio. Mais malgré la bonne sixième place de Ligue 1 décrochée par l’OL, Jean-Michel Aulas préfère repartir sur des bases solides en se cherchant un technicien plus aguerri.
Mais, trop perfectionniste, le boss des Gones voit tout le monde lui passer le nez et doit se rabattre sur Sabri Lamouchi, natif de la capitale des Gaules. Le départ de Lucas Paquetá à Tottenham contre 55 millions d’euros pendant l’été 2022 est un coup très rude porté à l’OL, mais Lamouchi trouve petit à petit la bonne formule, bien aidé par ses heures passées à étudier un Jocelyn Gourvennec qui avait fait taire tous les sceptiques avant lui.