Alors que la fin d’année 2009 approche, Lyon reçoit Marseille à l’occasion de la 13 journée de L1 pour un Olympico qui s’annonce endiablé. Et pour cause, l’OL, 2e de Ligue 1, peut revenir sur les Bordelais, tandis que l’OM se doit de rattraper le retard accumulé lors des premières journées. La rencontre est donc décisive pour les deux camps. Avec un stade Gerland noir de monde, tous les critères sont réunis pour faire vivre au public une belle soirée de football.
Un début de match qui annonce la couleur
Quelques minutes après que le coup d'envoi est lancé, Kim Källström tente une passe en profondeur sur Lisandro Lopez. La balle est repoussée par Hilton et le ballon se retrouve sur la poitrine du Bosnien de 19 ans au moment des faits, Miralem Pjanic. Ce dernier contrôle magnifiquement le ballon et enchaîne aussitôt sur une demi-volée du droit qui trouve le chemin des cages (3’). Steve Mandanda s’incline, Lyon prend les devants (1-0).
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Alors que les supporters qui sont restés chez eux regardent encore une fois le but de Pjanic en ralenti, Mamadou Niang leur gâche le plaisir et fait reprendre le direct. En effet, le capitaine marseillais se retrouve en un-contre-un face à Lloris. L’attaquant sénégalais tente une frappe, mais l’ancien capitaine des Bleus la détourne. Le ballon sort : corner. Sur un centre de Fabrice Abriel, Souleyman Diawara égalise. Nous ne sommes qu’à onze minutes de jeu, et le score affiche déjà (1-1).
Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur un score de parité
Alors que le public présent à Gerland vient à peine de se remettre de ses émotions, Sidney Govou envoie une frappe et marque le troisième but de ce match à la quatorzième minute (2-1). Après le quart d’heure de jeu, l’intensité imposée par l’OL s’estompe légèrement.
L’Olympique de Marseille parvient ainsi à se faire une place dans la moitié de terrain adverse. À l’approche des dernières minutes de cette première période, Benoît Cheyrou tire des 25 mètres et marque ! Une frappe remarquable, qui éteint Gerland et permet à la formation de Didier Deschamps d’égaliser juste avant la mi-temps (44’) (2-2).
OL - OM, une deuxième mi-temps plus enflammée.
Au retour des vestiaires, les joueurs ne se font pas attendre pour montrer leur détermination. À peine trois minutes après la reprise, Abriel déborde et centre sur Brandao. Le brésilien, trop juste pour mettre la tête laisse place à celui qu’on appelle “Baky” (Bakary Koné), qui, lui, envoie une demi-volée de l’extérieur du pied. Le ballon trompe Lloris, 2-3. L’équipe de Didier Deschamps se trouve alors en bonne position et les occasions se présentent, mais aucune des deux équipes ne marque durant les 30 minutes qui suivent le but de Koné.
L’OM, qui met toujours la pression, obtient un corner dans à l’approche des 80 minutes de jeu. Toujours aux commandes dans ce genre de situation, Fabrice Abriel tire et trouve Brandao, qui, nous le pensons tous, vient d’enterrer l’OL (78’) (2-4). Mais c’était sans compter sur l’inventivité de Jean II Makoun qui lobe la défense marseillaise quelques secondes après le coup d'envoi, pour trouver Lisandro. Ce dernier contrôle et marque la balle du 3-4, deux minutes après le but de Brandao. Tout semble alors de nouveau possible et les Lyonnais vont le confirmer, dans le football, tout est possible ! Ainsi, les Gones obtiennent un penalty, que Lisandro Lopez transforme (4-4) (83’).
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Les derniers instants de cet OL - OM
Jusqu’à la 90e minute de jeu, le score reste de parité, mais Lyon, poussé par ses supporters, fini par déclencher une contre-attaque fulgurante. En effet, alors que Michel Bastos vient de faire son entrée en jeu, ce dernier reçoit une passe de Pjanic et inscrit le cinquième but lyonnais de la partie (5-4). Alors que le temps réglementaire est terminé depuis deux minutes, Valbuena tente un centre qui fini dans les pieds de la défense. Les joueurs, épuisés, peine à ressortir la balle et Stéphane Mbia la récupère. À ce moment, le dernier rempart avant Hugo Lloris pour Mbia est Jérémy Toulalan. Malheureusement pour le défenseur lyonnais, ce dernier touche le ballon en dernier et propulse la balle dans ses propres filets (5-5).
Spectaculaire de la première à la dernière seconde, ce classique entre les Olympiques est souvent considéré comme le meilleur match de l’histoire de la Ligue 1. Ainsi, cet Olympico s’est imposé le 8 novembre 2009, comme étant un match référence dans l’histoire du football français.