En terminant deuxième de son groupe de Ligue des champions, après un final assez hallucinant il faut bien l'avouer, le Paris Saint-Germain vient donc d'hériter du Bayern Munich comme prochain adversaire, en huitième de finale. Pour un remake de la finale de 2020 notamment. Face au décuple champion d'Allemagne en titre, le PSG devra se montrer impeccable s'il souhaite voir les quarts de finale. Mais hériter d'un cador à ce stade de la compétition, n'est-ce pas le meilleur moyen d'éviter tout relâchement ?
Le Bayern en mode sans échec
Au moment du tirage au sort de la phase de groupes, le Bayern Munich pouvait redouter le traquenard. En compagnie de l'Inter Milan, champion d'Italie 2021, et d'un FC Barcelone au mercato estival XXL, les Bavarois avaient là une sérieuse opposition. Finalement, Lucas Hernandez et ses coéquipiers n'ont absolument rien laissé en route. Six matches, six victoires, dont cinq sans encaisser le moindre but. Un parcours qui force le respect. Mieux, qui impressionne. Mais les poules sont les poules et la phase à élimination directe apporte souvent son lot de surprises.
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De là à dire que tous les compteurs sont remis à zéro, il y a un pas. Mais sur 180 minutes, tout reste possible. Après un départ parfois contrarié, le Bayern Munich a repris son fauteuil de leader en Bundesliga. Désormais, il espère soulever à nouveau la Ligue des champions, comme en 2020. Mais le géant allemand sait aussi qu'il n'a pas hérité du tirage le plus simple qui soit. Que ce soit du côté des joueurs, comme Thomas Müller, ou des dirigeants, Oliver Khan et Hasan Salihamidzic en tête, l'heure est à la prudence au moment d'évoquer ce choc face au PSG. De bon augure pour le club de la capitale ?
Le PSG aura besoin d'une grande force collective
Parfois catalogués comme deux clubs ennemis, en raison de leurs modèles économiques radicalement différents, le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich ont eu l'occasion de s'affronter à plusieurs reprises ces dernières années En 2017, lors des poules, chacun l'avait emporté chez soi. En 2020, les Munichois avaient donc triomphé d'un rien en finale, dans des circonstances particulières dues au COVID. L'an dernier, enfin, le PSG avait pris sa revanche, s'imposant à l'Allianz Arena pour passer grâce aux buts inscrits à l'extérieur.
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Cette fois, le match aller aura lieu au Parc des Princes. La règle du but à l'extérieur, elle, n'existe plus. Leader de Ligue 1, toujours invaincu cette saison, toutes compétitions confondues, le PSG peut croire en ses chances malgré le pedigree de l'adversaire. Mais d'ici le mois de février prochain, de l'eau aura coulé sous les ponts. La Coupe du monde aura sûrement laissé des traces. Autrement dit, c'est probablement la formation la plus en jambes, la plus soudée collectivement, aussi, qui aura le dernier mot. Au-delà de ses fortes individualités, ce PSG-là en est-il capable ?
