C'est l'histoire d'une finale. Arrivé à ce stade de la compétition pour la première fois de son histoire, Arsenal avait une occasion en or massif de décrocher la Ligue des champions pour imiter ses plus prestigieux rivaux anglais. Pour cette finale disputée en France, Thierry Henry, Robert Pirès ou encore Arsène Wenger espéraient triompher à la maison. Sur un air de Mondial 98. Hélas pour les Gunners, le grand FC Barcelone est passé par là.
Arsenal, une référence du football anglais et européen
Sur le podium de la Premier League sans discontinuer entre 1997 et 2005, Arsenal s'est offert trois titres de champions d'Angleterre sur la période. En Ligue des champions, les Gunners ont donc fort logiquement enchaîner les participations, sans jamais dépasser le stade des quarts de finale. Fort heureusement, durant cette saison 2005-2006, les hommes d'Arsène Wenger ont eu la réussite escomptée. Ils ont tout d'abord balayé leur groupe, loin, très loin devant l'Ajax Amsterdam. De très bon augure, pouvait-on penser, avant une phase à élimination directe qui s'annonçait des plus coriaces.
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En huitième de finale, l'écurie londonienne a su garder ses cages inviolées face à un grand d'Espagne, déjà, le Real Madrid. Même constat au tour suivant devant les Italiens de la Juventus Turin, et en demi-finale contre une autre écurie espagnole, Villarreal. En finale, Arsenal était confronté au FC Barcelone, lui aussi imperméable en quart comme en demi. Sur la pelouse du Stade de France, tous les espoirs étaient donc permis pour des Anglais sur le point d'écrire une nouvelle page de leur histoire.
Une finale qui bascule en 5 minutes
L'histoire démarrait d'ailleurs parfaitement pour Arsenal. À la 37e minute de jeu, le massif Sol Campbell était à la réception d'une offrande de Thierry Henry pour ouvrir le score. Les minutes défilaient et on voyait mal comment cette Ligue des champions allait pouvoir échapper à Cesc Fabregas et ses coéquipiers. Mais en l'espace de quelques minutes, la finale a changé de dimension. Le Suédois Henrik Larsson, très inspiré, servait consécutivement l'inévitable Samuel Eto'o (76e) puis Juliano Belletti (81e).
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Plus rien ne sera marqué ensuite. Arsenal, malgré l'exclusion rapide de son gardien allemand Jens Lehmann, et un Robert Pirès sacrifié au quart-d'heure pour permettre l'entrée en jeu d'Almunia, avait bien tenu et pouvait être fier de son parcours. Malgré la terrible désillusion au bout du chemin. Bonne nouvelle pour les fans des Gunners, l'écurie basée à Londres va faire son grand retour en Ligue des champions la saison prochaine. Avec un nouveau parcours d'anthologie jusqu'en finale ? On ne peut que lui souhaiter.