Leader invaincu de son groupe de Ligue des champions après deux journées, le Racing Club de Lens avait une occasion en or de faire un pas de plus vers une qualification en huitième de finale. Hélas, les Sang et Or, contrariés, menés, n'ont pu faire mieux que match nul devant leur fabuleux public de Bollaert-Delelis (1-1). Retour sur une soirée durant laquelle les deux entraîneurs ont eu leur mot à dire.
Le PSV de Bosz, armé tactiquement, pensait avoir fait le plus dur
Neuf matches, neuf victoires, 30 buts marqués, 3 encaissés. Le bilan du PSV Eindhoven, solide leader d'Eredivisie, le championnat des Pays-Bas, en ce début de saison, force le respect. En Ligue des champions, la formation néerlandaise a d'abord bu la tasse à Arsenal (4-0), mais aurait mérité une issue plus favorable face au FC Séville (2-2). Ce mardi soir, Peter Bosz revenait à Lens, un peu plus d'un an après avoir dirigé l'un de ses derniers matches avec l'Olympique Lyonnais sur la pelouse de Bollaert (défaite 1-0). Cette fois, l'ancien milieu de terrain aurait pu repartir avec un souvenir bien plus positif.
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En effet, son 4-3-3 a considérablement pesé sur le Racing Club de Lens. Sans ballon, ses joueurs ont harcelé le porteur, gênant la relance, jusqu'au gardien Brice Samba. Avec, Tillman et ses coéquipiers ont joué juste dans les intervalles. Lozano aurait pu ouvrir le score, côté gauche, mais sa tentative a frappé le montant. Bakayoko, lui, y est parvenu, côté droit. Les ailes, deux points forts du PSV sur cette partie. Il faut dire que Dest, prêté par le FC Barcelone, s'est montré largement à son avantage couloir gauche. Mais tout ceci n'a pas suffi à ramener les trois points du Pas-de-Calais.
Haise et Lens se rebiffent, Wahi passe encore par là
Nous jouons la 63e minute. Monsieur Petrescu stoppe la rencontre pour permettre à plusieurs changements d'être effectués. Le numéro 9 d'Elye Wahi s'allume sur le panneau du quatrième arbitre. Fausse alerte pour l'ancien de Montpellier, invité à rester sur le pré. La suite, on la connaît. À la réception d'un centre millimétré de Frankowski, l'attaquant de l'équipe de France Espoirs passe devant un Ramalho peu à son avantage hier soir pour tromper l'ancien Niçois Benitez (65e). Dans la foulée, les Sang et Or, poussés par un public incandescent, auraient pu forcer la décision. En vain.
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Ce net regain d'énergie, Lens le doit aussi aux réajustements tactiques demandés par son coach, Franck Haise, à la mi-temps. Florian Sotoca et Nampalys Mendy ont notamment vu leur rôle évoluer. Tandis que les entrants, Pereira Da Costa en tête, ont permis d'apporter autre chose. Danso, élu homme du match par l'UEFA, aura été l'un des hommes forts, en compagnie de ses deux acolytes de la défense, Medina et surtout Gradit. Même sans être génial comme cela a pu être le cas contre Arsenal, Lens a su revenir, pour la troisième fois en trois journées. Et conserver son invincibilité. Dans deux semaines à Eindhoven, la mission s'annonce encore un peu plus compliquée. Bienvenue en Ligue des champions.