CdM 2022 : Un groupe so 2018 pour la France, et la même issue ?

Les Bleus ont été (une nouvelle fois) vernis lors du tirage au sort de la Coupe du monde 2022, ce vendredi 1er avril à Doha. L'équipe de France affrontera le Danemark, la Tunisie, et commencera sa compétition contre le Pérou, l'Australie ou les Émirats arabes unis, le 22 novembre à 15h. Un début de tournoi à la portée des champions du monde en titre.

Pérou ou Australie, comme un air de déjà vu

L'équipe de France ouvrira donc sa Coupe du monde le 22 novembre, mais ne connaît pas encore son premier adversaire. En effet, il faudra attendre le résultat du barrage intercontinental 1. Parmi les équipes en lice qui s'affronteront en juin, les Bleus en connaissent bien deux : le Pérou et l'Australie. Les hommes de Didier Deschamps avaient déjà ces deux nations dans leur groupe lors de la dernière Coupe du monde en 2018, en Russie.

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La France s'était imposée face aux Sud-Américains (2-0) et Océaniens (2-1) avant le final que l'on connaît déjà par cœur. Les Péruviens patienteront tranquillement pendant que les Socceroos tenteront d'éliminer les Émirats arabes unis. Le Pérou a terminé cinquième de la zone Amsud derrière l'Equateur, dernier qualifiée. Avec 24 points, les hommes de Ricarco Gareca ne sont pas passés loin de la qualification, et aimeraient retrouver le Mondial, après avoir été de la partie en Russie.

L'Australie, quant à elle, a perdu un match décisif contre le Japon, terminant troisième d'un groupe derrière l'Arabie Saoudite et les Samouraïs. Des adversaires, a priori, largement à la portée des Bleus. Sans parler des Émirats arabes unis, qui n'a plus joué de phase finale de Coupe du monde depuis 1990, en Italie.

Le Danemark, des retrouvailles particulières pour les Bleus

Autre équipe que les Bleus retrouveront au Qatar : le Danemark. Les Danois, déjà présents dans le groupe de la France en 2018, recroiseront la route des Tricolores au Qatar le 26 novembre (17h). Avant cela, les deux nations s'affronteront en Ligue des nations le 03 juin prochain. Les coéquipiers de Christian Eriksen ont terminé premiers du groupe F devant l’Écosse, avec 27 points sur 30 possibles.

Le joueur de Brentford, qui a fait son retour en sélection nationale lors du dernier rassemblement, reste l'âme de l'équipe danoise, même après son grave accident cardiaque lors du dernier Euro, à Copenhague. Même si elle reste largement prenable, l'équipe entraînée par Kasper Hjulmand est certainement mieux armée qu'en 2018. Les Schmeichel, Christensen, Delaney, Hojbjerg, Maehle Poulsen ou encore Dolberg ont pris en maturité et pourraient bien causer des soucis aux Bleus. Il reste d'ailleurs - dans le contexte que l'on connaît - sur une magnifique demi-finale au dernier Euro, contre l'Angleterre.

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La Tunisie pour un duel fratricide

Enfin, la France sera opposée à la Tunisie dans ce groupe D largement à la portée de l'équipe de Deschamps. L'occasion pour certains joueurs, dont Wahbi Khazri, de retrouver des joueurs qu'il connaît bien, lui qui évolue dans le championnat de France depuis des années. Les Aigles de Carthages ont éliminé le Mali en barrage sans le numéro 10 de l'AS Saint-Étienne. Mais l'ancien Bordelais s'est montré plus qu'heureux d'affronter les Bleus, au micro de RMC Sport.

"J’en parlais avec ma femme et mes frères, c’est ce que je souhaitais. Je suis super content. Ce sont les favoris. Nous, on en est loin. Mais en jouant dans le championnat de France, en ayant grandi ici, c’est le rêve de beaucoup de joueurs de les affronter en Coupe du monde. C’est un rêve qui va se réaliser, j’espère."

Wahbi Khazri sur RMC Sport

Face à une équipe que Khazri décrit comme "homogène", l'équipe de France est évidemment favorite, mais devra se méfier de sa force collective. "Je préfère souligner le collectif, corrige-t-il. On a un bon milieu de terrain. On est capable d’être solide défensivement. Devant on a des joueurs de talent", a poursuivi l'attaquant tunisien, heureux de pouvoir affronter les Bleus en phase finale de Coupe du monde. La dernière fois que les deux nations ont été opposées, c'était en 2010. Et la France n'avait pu faire mieux qu'un triste match nul 1-1 à Radès.