Comme l'Argentine devant l'Arabie Saoudite, l'Allemagne fait partie des grosses nations à s'être fait surprendre à l'occasion de la journée inaugurale de la Coupe du monde 2022. La Mannschaft semblait pourtant se diriger vers la victoire avant de se faire piéger par de vaillants Japonais (1-2). Désormais, Manuel Neuer et ses coéquipiers n'ont plus le choix. Ils devront battre l'Espagne ce dimanche 27 novembre sous peine de voir une place en huitième de finale s'éloigner prématurément.

Le Japon, dans le sillage de la Ligue des Nations

Avec 9 victoires en 10 matches, dans un groupe certes plus qu'à sa portée, l'Allemagne a validé sa participation pour ce Mondial au Qatar sans trembler. Dernièrement, en Ligue des Nations, la sélection dirigée par Hans-Dieter Flick a montré un visage bien moins conquérant. Avec un seul succès en 6 journées. Et une surprenante défaite à la maison face à la Hongrie. On pouvait donc se demander dans quel état d'esprit, dans quel état de forme, aussi, la Nationalelf allait aborder la Coupe du monde, un trophée qu'elle avait remporté en 2014.

Sur le papier, avec 26 tirs (9 cadrés) et 74% de possession de balle, les Allemands ont montré de bonnes choses et auraient clairement pu prendre les trois points face à un Japon opportuniste. Gündogan aurait pu s'offrir un doublé s'il n'avait pas trouvé le poteau. Il n'en a rien été. Au contraire, en fin de match, la Mannschaft a reculé. Si Neuer a repoussé l'échéance, il a encaissé deux buts de manière évitable en fin de partie. Des erreurs qu'il ne faudra surtout pas commettre face à l'Espagne ce dimanche.

L'Allemagne devra être intraitable pour battre l'Espagne

Pour affronter le Japon, Hansi Flick avait opté pour un 4-2-3-1. Durant la partie, il a remplacé ses cinq joueurs les plus offensifs. De quoi annoncer plusieurs ajustements pour l'Espagne ? Il faut dire que le banc de l'Allemagne a de quoi donner des sueurs froides à n'importe quel adversaire. Outre la pépite Moukoko et l'expérimenté Götze, entré en cours de jeu mercredi dernier, Julian Brandt, Leroy Sané et Karim Adeyemi restent des options de premier choix. Seront-ils sollicités face à la Roja ?

Mentalement, l'Allemagne devra être très forte à plus d'un titre. D'abord, elle ne devra pas se mettre de pression négative, mais plutôt se servir du fort enjeu comme d'une motivation supplémentaire. D'autant qu'il y a quasiment deux ans jours pour jour, l'Espagne avait infligé une véritable correction aux Allemands en Ligue des Nations, 6-0 ! Pour rappel, la Roja vient d'en passer 7 au Costa Rica. Voilà Thomas Müller et les siens, prévenus.