Il flottait comme un parfum d’Europe ce samedi 26 février 2022 en Alsace. Le Racing Club de Strasbourg, cinquième de Ligue 1, recevait l’OGC Nice, à la lutte pour la deuxième place directement qualificative pour la prochaine Ligue des Champions. Côté Racing, Liénard (suspendu), Kawashima, Doucouré, Le Marchand et Waris (blessés) manquaient à l’appel, tandis que les Aiglons étaient privés de leurs défenseurs centraux Daniliuc et Todibo (suspendus), ainsi que d’Amavi et Atal (blessés). Cela n’a pas empêché les deux formations de tout tenter pour l’emporter.

Une première période à l’avantage de Strasbourg

Comme souvent dans son antre de la Meinau, Strasbourg avait la ferme intention de ne pas laisser son adversaire respirer. Ce pressing haut des Strasbourgeois gênait considérablement les Niçois. À l’image de cette belle occasion de Gameiro, mais son tir fuyait le cadre (15e). Dans la continuité, le Racing devait se méfier d’un contre visiteur. Gouiri, face au but, était repris in extremis. Les coéquipiers d’Adrien Thomasson dominaient les débats mais ne parvenaient pas à tromper la vigilance de Walter Benitez, le dernier rempart des Aiglons.

Walter Benitez, le gardien de but de Nice, a réalisé un arrêt de grande classe en première période / Icon sport
Walter Benitez, le gardien de but de Nice, a réalisé un arrêt de grande classe en première période / Icon sport

À la 29e minute de jeu, les hommes de Julien Stéphan étaient tout près d’ouvrir le score. La frappe de Prcic, pure, prenait la direction de la lucarne mais Benitez sortait un énorme arrêt. En fin de première période, l’expérimenté capitaine niçois Dante, déjà averti, passait à deux doigts du carton rouge mais Stéphanie Frappart, l’arbitre de la rencontre, faisait preuve de pédagogie. Jute avant le repos, Gouiri, exploitant une des rares pertes de balle des locaux, faisait passer un frisson dans les travées de la Meinau. À la pause, le score était nul et vierge mais Strasbourg maîtrisait globalement son sujet. Il ne manquait que la finition aux Alsaciens.

À dix dès le retour des vestiaires, Nice s'en remet à Benitez

Dominé dans les grandes largeurs par des Strasbourgeois bien plus combatifs et mordants, Nice allait devoir montrer autre chose durant les 45 dernières minutes. Problème pour les hommes de Christophe Galtier, après deux petites minutes de jeu, Dante récoltait un second avertissement et laissait ses coéquipiers à dix contre onze. Un carton rouge qui faisait monter la tension d'un cran, notamment sur le banc niçois. À l'heure de jeu, malgré dix tirs tentés, le Racing Club de Strasbourg, troisième meilleure attaque de Ligue 1, butait toujours sur la meilleure défense du championnat.

Walter Benitez, le gardien de but de Nice, a réalisé un arrêt de grande classe en première période / Icon sport
Kevin Gameiro a beaucoup tenté pour Strasbourg face à Nice, mais n'a jamais été récompensé / Icon sport

À la 68e minute, Gameiro, encore lui tentait de remettre les Alsaciens dans le sens du but mais une fois encore, sa tentative n'était pas cadrée. À la 76e, Diallo, fraîchement entré en jeu, claquait une bonne tête, obligeant Benitez à un arrêt important. Trois minutes plus tard, bis repetita. L'attaquant strasbourgeois butait à deux reprises sur la muraille azuréenne. Walter Benitez qui sortait dans les pieds d'Ajorque avant de sortir la reprise de Diallo dans la foulée. Quel match de l'Argentin ! Le coup de sifflet final signifiait le premier 0-0 de la saison pour Strasbourg. Un nul qui n'arrange véritablement personne dans la course à l'Europe. Mais Nice, qui a beaucoup souffert, peut clairement s'en contenter.

La feuille de match 

Strasbourg - Nice : 0-0

Carton rouge : Dante (48e), Kluivert (85e) pour Nice.

Strasbourg (3-5-2) : Sels – Perrin, Nyamsi, Djiku (cap.) – Guilbert, Thomasson, Prcic (Diallo 66e), Bellegarde (Sissoko 75e), Caci – Ajorque, Gameiro.

Nice (4-1-4-1) : Benitez – Lotomba, Barbosa, Dante (cap.), Bard – Rosario - Thuram (Lemina 66e), Schneiderlin, Kluivert (Boudaoui 65e), Gouiri (Stengs 82e) – Delort (Guessand 69e).