Les Spurs décimés, le match reporté

"Nous pouvons confirmer que notre match de Ligue Europa Conférence du groupe G contre le Stade Rennais n'aura pas lieu ce jeudi 09 décembre", a publié Tottenham dans un communiqué ce mercredi, alléguant un nombre de cas de COVID trop important. "Des discussions sont en cours avec l'UEFA et nous donnerons de nouvelles informations sur cette rencontre en temps voulu", a ajouté le club anglais.

Tottenham fait face à une hécatombe de cas de COVID dans son effectif. 8 joueurs et cinq membres du staff sont touchés, comme l'a annoncé Antonio Conte en conférence de presse d'avant-match. Dans l'impossibilité de jouer, les Spurs ont annoncé eux-mêmes la non-tenue de la rencontre. Quelques heures plus tard, l'UEFA a confirmé le report du match.

Rennes contre-attaque

Une décision que le Stade Rennais n'a pas vraiment comprise. Et le club breton y est, lui aussi, allé de son communiqué. Il a mis l'accent sur le manque de fair-play de Tottenham. En effet, le communiqué des Spurs, sans même l'aval de l'UEFA, est mal passé dans les bureaux de Rennes.

"Suite au communiqué publié par Tottenham à 21h ce mercredi, le Stade Rennais F.C. tient à préciser les faits suivants. Lors d’une visioconférence qui s’est tenue à 19h45 entre les représentants de l’UEFA, de Tottenham et du SRFC, la directrice du football des Spurs a fait part de son intention de ne pas jouer le match d’UEFA Europa Conference League de jeudi soir. Décision unilatérale qui n’a aucunement été confirmée par l’UEFA. La représentante de Tottenham n’a pas voulu annoncer le nombre de ses joueurs touchés par la Covid alors que la règle stipule qu’un match doit être joué tant que l’équipe dispose de 13 joueurs de champ et d’un gardien."

Communiqué du Stade Rennais

Par le présent communiqué, le Stade Rennais s'est réservé le droit de saisir l'UEFA. Il a précisé que Tottenham avait confirmé la tenue du match par mail avant de se rétracter alors que les Bretons venaient d'atterrir sur le sol anglais. Un manque de fair-play qui a fait grincer les dents des dirigeants du Stade Rennais, qui devront pourtant retourner en Bretagne sans jouer, et préparer la réception d'un concurrent direct au podium en Ligue 1, l'OGC Nice.