C'est un match que ne sont pas près d'oublier les Spurs d'Antonio Conte. Sur la pelouse de Southampton, Tottenham était pourtant bien parti. A la toute fin de la première période, Pedro Porro ouvrait le score en inscrivant son premier but sous ses nouvelles couleurs. Toutefois, les Saints églisait par l'intermédiaire de Che Adams dès l'entame de la seconde période. Ensuite, Tottenham pensait avoir fait le plus dur en inscrivant deux buts grâce à Harry Kane (65') et Ivan Perisic (74'). Mais Theo Walcott a rapidement relancé les siens en réduisant le score trois minutes après. Et c'est en toute fin de match que James Ward-Prowse inscrit finalement un pénalty (90+3'). Score final 3-3 et une colère noire d'Antonio Conte, l'entraineur du club du nord de Londres.
Antonio Conte : "Je vois des joueurs égoïstes"
C'est dans une colère extrêmement sombre qu'Antonio Conte s'est rendu en conférence de presse. Après la rencontre, le technicien italien est revenu sur le match réalisé par sa formation. Selon lui, ses joueurs sont les seuls responsables d'une telle déconvenue. Et à sa manière, il le fait savoir en utilisant des mots forts. "Nous ne sommes pas une équipe. Nous sommes onze joueurs qui vont sur le terrain. Je vois des joueurs égoïstes, des joueurs qui ne s'aident pas entre eux et qui ne mettent pas du coeur."
Avant de poursuivre. "Ici (à Tottenham), c'est toujours pareil, chaque saison. Le club est responsable pour le marché des transferts, l'entraineur a ses responsabilités. Mais les joueurs ? Où sont les joueurs ? Je ne vois que onze joueurs qui ne jouent que pour eux-mêmes. Ils sont habitués à ça ici à Tottenham, ils ne jouent rien d'important. Ils ne veulent pas jouer sous la pression, c'est plus facile dans ce sens-là. C'est l'histoire de Tottenham depuis 20 ans. Il y a des propriétaires mais ils n'ont jamais rien gagné. Pourquoi ? Il n'y a pas de feu, pas de passion. Quand tu n'es pas une équipe, tu ne peux pas t'améliorer. S'ils veulent continuer comme ça, ils peuvent changer l'entraineur, beaucoup d'entraineurs, mais la situation continuera, croyez-moi." Voilà qui est dit...