Si Marquinhos avait des doutes quant à la légitimité de son brassard de capitaine, ceux-ci se sont certainement envolés ces derniers jours. D'abord élu à la faveur d'un vote informel, le Brésilien a ce mardi été conforté dans son rôle par une élection cette fois l'ayant bien plus été. Derrière lui, quatre autres joueurs sont désormais ses remplaçants : Danilo Pereira, Presnel Kimpembe, Kylian Mbappé et Marco Verratti. Un choix dans lequel Luis Enrique ne souhaitait pas interférer. "C'est simple : je ne choisis pas le capitaine, ce sont les joueurs qui choisissent le joueur qu'ils veulent pour les représenter, avait expliqué l'entraîneur parisien avant le déplacement à Toulouse (1-1). Ils décident.
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Cette semaine, ils se sont rencontrés. Et il y a quatre capitaines. L'expérience me fait dire que ce n'est pas le travail de l'entraîneur de désigner un capitaine. Je veux qu'il soit choisi par les joueurs et c'est ce qu'il va se passer. Ils votent. Qui sont les capitaines ? Je ne sais pas encore. Ils ont voté hier (jeudi) ou aujourd'hui (vendredi). Et quand j'en serai informé, je n'aurai aucun problème à vous en parler."
Marquinhos fait-il vraiment l'unanimité ?
Bien qu'il ait donc été confirmé comme capitaine du Paris Saint-Germain, Marquinhos (29 ans) ne semble pas légitime aux yeux de tous les membres du club. C'est en tout cas ce que suggère ce second vote. Que ce soit de la part de certains de ses coéquipiers ou de ses dirigeants, il y a assurément eu un malaise à l'annonce de la première décision.
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Une crispation qui a conduit les joueurs à re-voter, cette fois à bulletin secret. Certains souhaitaient ainsi tourner une nouvelle page de l'histoire du PSG, cette fois sans réussite. Un mal pour un bien pour un club vers lequel les débats ne cessent de converger, des plus futiles aux plus importants.