Le scénario tant redouté s'est donc produit. Cinq ans et un jour après la remontada vécue à Barcelone, le Paris Saint-Germain s'est encore incliné en huitième de finale de la Ligue des Champions et une nouvelle fois en Espagne. Cette fois, c'est le Real Madrid qui a pris le meilleur sur l'actuel leader de Ligue 1 (3-1), malgré sa défaite au match aller. Au micro de Canal + au coup de sifflet final, Leonardo, le directeur sportif parisien, semblait abasourdi.

"La faute sur Donnarumma change tout", assure Leonardo

Pour rappel, le PSG, déjà vainqueur à l'aller au Parc des Princes (1-0), menait sur le même score à la pause, au Bernabeu, grâce à un but de l'inévitable Kylian Mbappé, encore lui. Puis la machine parisienne s'est totalement enrayée suite à une erreur technique de son gardien, Gianluigi Donnarumma, offrant l'égalisation à Karim Benzema sur un plateau.

Un but que n'a pas apprécié Leonardo. "C'est un coup très dur. Ce n'est pas pour nous excuser, mais la faute sur Donnarumma change tout. On devait être attentif, on s'est perdu un peu. La faute a changé au niveau de l'esprit, a changé le Real Madrid. On doit assumer nos erreurs, nos difficultés à gérer les moments difficiles. La décision n'était pas juste sur la faute de Donnarumma, même s'il a raté son mouvement. C'est impossible de ne pas consulter le VAR dans ce moment-là", a déclaré le directeur sportif du Paris Saint-Germain.

"Jusqu'à la mi-temps, on était supérieurs"

A 1-1, les coéquipiers de Lionel Messi étaient toujours virtuellement qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe aux grandes oreilles. Sauf que dans la foulée, Karim Benzema a marqué deux buts de plus, en deux minutes, pour s'offrir un triplé et la qualification au Real Madrid par la même occasion.

Leonardo et le PSG ont vécu une soirée cauchemardesque hier mercredi à Madrid/Icon Sport
Leonardo et le PSG ont vécu une soirée cauchemardesque hier mercredi à Madrid/Icon Sport

Pour Leonardo, l'égalisation a tout changé. "C'était un moment-clé. On doit savoir vivre des moments difficiles. Nous avons dépensé beaucoup d'énergie aussi. On a perdu le contrôle et on a pris deux buts comme ça tout de suite. C'est très dur à vivre. On doit trouver des solutions, on a de bonnes choses qu'on ne doit pas enterrer. Ce n'est pas le moment de trouver toutes les solutions ou de tirer toutes les conclusions. Jusqu'à la mi-temps, on était supérieurs. On était bien, avec l'effectif pour gagner la Ligue des champions. On a besoin de temps pour réfléchir et avancer", a lancé le directeur sportif brésilien. Le Paris Saint-Germain n'a désormais plus que la Ligue 1 à jouer, avec un titre à reconquérir. Mais la fin de saison risque d'être très longue.