Aulas se penche sur la succession de Bosz
Le résultat nul décroché par Lyon face au PSG (1-1) le week-end dernier n’a pas changé la donne. Alors que l’OL n’occupe que la 11ème place de Ligue 1, bien loin des ambitions européennes du début de saison, Jean-Michel Aulas a de nouveau évoqué la position fragile de son entraîneur Peter Bosz. Dans une interview donnée à Europe 1 et dont Le Progrès a publié quelques extraits, le président rhodanien a même été jusqu'à évoquer le possible successeur du Néerlandais.
Interrogé sur son intérêt supposé pour Laurent Blanc, actuellement en poste à Al-Rayyan au Qatar, Aulas lui a ouvert la porte à une arrivée entre Rhône et Saône. « Oui, j’y pense. C’est un garçon qui a une expérience incomparable », explique-t-il au sujet de l’ancien sélectionneur national. « Je l’avais vu longuement en Russie pendant la Coupe du monde. J’avais bien senti cette capacité chez lui. Les choses ne sont pas faites. Mais sait-on jamais… »
En 2019 déjà, Laurent Blanc était annoncé dans les petits papiers d’Aulas. À l’époque, Rudi Garcia lui avait finalement été préféré en remplacement de Sylvinho. « J’étais solidaire avec Juninho », s’est souvenu Aulas, critique à l’égard de son désormais ex-directeur sportif. Une position également adoptée sur Twitter. Sur son compte, le président rappelle ainsi que "Laurent Blanc n'avait pas été retenu par le directeur sportif".
- À lire aussi : Laurent Blanc : il « s’amuse plus » au Qatar « qu’au PSG » !
L'étau se resserre autour de Bosz
Si Aulas écrit également avoir "une confiance absolue" en Peter Bosz et alors que Laurent Blanc est encore loin de devenir le nouvel entraîneur de l’OL, l'évocation de sa situation par le président du club accentue tout de même la pression sur le Néerlandais. D’autant que pour Europe 1, Aulas a de nouveau évoqué l’ultimatum fixé à l’ancien coach du Bayer Leverkusen et de l'Ajax Amsterdam. « Peter Bosz c’est costaud. Mais il n’y a pas de résultat à la hauteur. On a dit qu’on continue jusqu’à fin février pour voir ce que cela donne, mais dans mon esprit, on ne va pas se mettre en danger. On ne sera pas idiots ».
- À lire aussi : OL, Aulas : « Peter Bosz est un très, très bon coach »
Des propos qui prolongent ceux prononcés avant la trêve hivernale lorsque « JMA » expliquait « laisse(r) les deux mois de janvier et février pour revenir dans le Championnat ». Bien conscient de la fragilité de sa position, Peter Bosz sait à quel point le match de dimanche, à Troyes (17h), peut constituer un tournant dans la saison des Gones.