Des filets et plus de dialogue avec les supporters
"Après le temps de l'émotion vient celui des solutions" . C'est le message martelé par l'OL dans un communiqué publié ce mardi 30 novembre, plus d'une semaine après les incidents du Groupama Stadium face à l'OM. Le club rhodanien, qui s'est encore défendu d'avoir fauté en mentionnant un "acte isolé" , a tenu à montrer l'exemple en annonçant la mise en place de mesures de sécurité.
"L’Olympique Lyonnais installera des filets devant les virages. Une mesure complémentaire qui s’ajoutera aux dispositifs de caméras de vidéosurveillance, de stadiers et du travail des référents supporters, employés à plein temps par le club (SLO). La prévention des actes isolés reste difficile à appliquer. Mais nous devons faire en sorte de tous tendre vers une dissuasion conjoncturelle plus ferme et plus sévère que seule la justice peut assurer, comme en Angleterre. En outre, il est indispensable que le dialogue avec les supporters reprenne en particulier, avec l’instance nationale du supportérisme (INS)."
L'OL dans son communiqué
15 à 20 minutes pour décider de reprendre un match ou non
L'OL a aussi plaidé pour des mesures visant à "limiter les pressions et influences" lors d'une interruption de match.
"L’Olympique Lyonnais plaidera auprès des instances pour que les prochaines prises de décision sur la reprise ou non d’un match se fassent sous un délai de 15 à 20 minutes maximum. Pour limiter les pressions et influences, l’Olympique Lyonnais propose que seuls l’arbitre, les délégués, le préfet et le titulaire de la délégation de responsabilité aient la parole lors des échanges sur l’issue du match. Et que l’ensemble des propos soit consigné dans un procès-verbal."
L'OL dans son communiqué
L'OL réclame des sanctions individuelles plus fermes
Enfin, l'OL a invité les instances à instaurer un "protocole précis" concernant les investissement de sécurité dans les stades.
"L’Olympique Lyonnais suggère que les investissements en matière de sécurité, de caméras, d’identification des places et de nombre minimum de stadiers en fonction des affluences, fassent l’objet d’un protocole précis et avalisé par les instances du football. Le jugement du 23 novembre, l’identification immédiate a permis à la justice de condamner fermement et rapidement l’agresseur, à l’instar de ce qui se fait en Angleterre depuis plusieurs années. Seule l'exemplarité de la sanction individuelle est dissuasive."
L'OL dans son communiqué
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Après les paroles, place aux actes !