Jean-Pierre Rivère ne comprend pas
Après les incidents qui se sont déroulés vers la 75ème minute, l’Olympique de Marseille, au terme de plus d’une heure et demi d’attente, a décidé de ne pas revenir sur le terrain. Alors que tous les accords avaient été donnés, le staff olympien a estimé que la sécurité n’était pas garantie. Jean-Pierre Rivère, le président niçois, a déclaré à l’issue de la rencontre que ces incidents étaient malheureux, mais qu’ils ont été accentués par la réaction des deux joueurs de l’OM.
« C'est une déception que le match se termine comme ça. Tout le monde a vu ce qu'il s'est passé, on a eu des jets de bouteille d'eau, on ne peut pas le contester car on a pu les voir. Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la réaction de deux joueurs marseillais qui ont rejeté ces bouteilles et d'autres bouteilles sur la tribune de nos supporters. Après, ça s'est enchaîné avec ce que je déplore, le service de sécurité de Marseille n'a pas à intervenir sur le terrain et à frapper nos joueurs. »
Propos repris par L'Equipe
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Des propos assez lunaires
Le dirigeant niçois a également rajouté que les Marseillais s’étaient « cachés » derrière le fait que ça se soit aussi passé à Montpellier.
« Ce qui est clair, c'est que tout le monde a décidé de reprendre le match. Le préfet a demandé de reprendre, les responsables du service d'ordre ont dit qu'il n'y avait pas de problématique. Je n'ai pas très bien compris la décision des Marseillais de ne pas vouloir reprendre, a-t-il déroulé. Il restait quinze minutes et j'ai dit aux supporters que ce n'était pas admissible, ce qu'ils avaient fait au niveau des jets de bouteille, mais je leur ai dit : "Garantissez-moi qu'il n'y aura pas de problèmes". Mais malheureusement, les Marseillais n'ont pas voulu le reprendre. Dont acte. Ils se sont réfugiés derrière le fait que ça s'était aussi passé à Montpellier, et qu'il fallait arrêter le match à Nice. »
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En attendant, les seules personnes à incriminer sont celles qui ont commencé à jeter les bouteilles sur Dimitri Payet.