L’OM pousse pour Sánchez
Après un début de mercato timide, l’OM a accéléré depuis l’arrivée sur son banc d’Igor Tudor. Mais les Phocéens veulent encore boucler quelques arrivées. Dans le secteur offensif, ils veulent faire venir Alexis Sánchez. Ces derniers jours, l’optimisme était de mise dans ce dossier. La Provence a récemment assuré qu’un accord entre le joueur et le club était proche d’être trouvé.
Depuis, La Gazzetta dello Sport a même annoncé que l’attaquant chilien avait donné son accord verbal à l’OM pour venir. Petit à petit, Sánchez semble donc se rapprocher de la Canebière. Mais, comme l’explique L’Équipe dans son édition de ce vendredi 29 juillet, l’opération n’est pas encore conclue. Plusieurs étapes importantes doivent encore être validées pour voir l’actuel joueur de l’Inter rejoindre la cité phocéenne.
Une arrivée soumise à plusieurs conditions
Tout d’abord, Sánchez devra convaincre son club de le libérer, puisqu’il lui reste encore un an de contrat avec l’Inter. L’agent du Chilien serait actuellement en négociations avec les Nerazzurri pour régler ce problème. Le club italien pourrait accepter de verser 5M€ à l’ancien Barcelonais pour le libérer de sa dernière année de contrat. Mais ensuite, le joueur de 33 ans devra accepter de baisser drastiquement son salaire. Car ses émoluments actuels sont bien trop élevés pour l’OM. Si le joueur aurait donné son accord verbal pour venir, il faudra donc qu’il accepte concrètement un contrat avec lequel il toucherait beaucoup moins.
Enfin, un dernier obstacle se dresse sur la route de l’OM dans sa quête de la signature de Sánchez. Pour conclure l’opération, le club présidé par Pablo Longoria doit absolument dégraisser. Pour cela, il devrait chercher à boucler le départ de Kevin Strootman, proche de l’Hellas Vérone. Les Phocéens voudraient aussi vendre Bamba Dieng, qui dispose d’une belle cote sur le marché et sur lequel Tudor ne semble pas vraiment compter. Mais il va d’abord falloir convaincre le Sénégalais de partir. Car selon La Provence, il veut continuer sa progression dans le sud de la France.