Les Skyblues ont créé un écart avec Liverpool

La victoire de Manchester City sur sa pelouse contre Newcastle (5-0) fait doublement du bien aux hommes de Pep Guardiola. D'abord, parce qu'elle vient quelque peu cicatriser la grande blessure subie après l'élimination en Ligue des champions contre le Real Madrid. Et dans un second temps, parce qu'elle permet aux Citizens de prendre de l'avance en tête de Premier League.

En effet, la veille, Liverpool n'avait pu faire mieux qu'un match nul contre Tottenham, et ce malgré une grande domination des Reds. Ce seul point pris par Jürgen Klopp et les siens permet à City de leur prendre trois longueurs d'avance, à deux journées de la fin de la saison de Premier League.

"Notre destin est entre nos mains, cela signifie que nous devons gagner nos matches, et nous allons gagner nos matches, nous allons le faire. Je veux arriver au dernier match contre Aston Villa avec la possibilité de conserver le titre", a déclaré Pep Guardiola en conférence de presse.

Guardiola estime que les Reds sont plus soutenus

L'entraîneur de City aurait pu s'en tenir à cette déclaration. Mais non. Guardiola a exprimé son regret de voir de nombreux journalistes et supporters d'autres équipes préférer une victoire finale de Liverpool. Il n'a pas non plus hésité à rappeler l'histoire récente des Reds en Premier League. Le message est passé.

"Il y a une semaine, dans ce pays, tout le monde était supporter de Liverpool. Les médias, tout le monde, parce qu'ils ont une histoire en Europe. Pas tant en Premier League, puisqu'ils ne l'ont gagnée qu'une seule fois en trente ans. Mais ce n'est pas un problème du tout."

Pep Guardiola, entraîneur de Manchester City, en zone mixte

Une déclaration qui a eu le mérite de faire sourire son homologue, Jürgen Klopp, qui a lui a répondu en conférence de presse. "À vrai dire, je ne sais pas si tout le pays nous soutient. Ce n'est pas la sensation que j'ai quand on joue à l'extérieur, c'est plutôt le contraire", a tranché l'Allemand non sans humour.