Hier dimanche soir, au terme d'un match au scénario totalement fou, Liverpool a remporté la Coupe de la Ligue anglaise. Et ce, en battant Chelsea aux tirs au but. Outre le changement de gardien qui a beaucoup fait parler du côté des Blues, les Reds, eux, ont vu leur entraîneur Jürgen Klopp être véhément envers Vladimir Poutine, le président russe. C'est le moins que l'on puisse écrire.

"C'est la guerre d'un très mauvais homme", assure Klopp

Interrogé par Viaplay Football, un média basé en Suède, le coach de Liverpool a livré son ressenti sur la guerre en Ukraine. Et sur le comportement du président russe Vladimir Poutine. La réponse du technicien allemand est pour le moins épicéé : "Tout cela dépasse ma compréhension. J'ai 54 ans, presque 55, et je ne comprends pas comment un adulte peut mettre le monde entier dans une telle situation, en particulier les Ukrainiens. Je connais tellement d'Ukrainiens et de Russes. Il ne s'agit évidemment pas du peuple, c'est la guerre d'un très mauvais homme", a lâché Klopp.

Avant d'ajouter : "Nous devons faire preuve de solidarité, comme c'est toujours le cas dans les périodes sombres. Il semble que nous ne puissions pas l'arrêter, mais au moins nous pouvons lui causer plus de problèmes qu'il ne l'aurait imaginé. Peut-être que cela aide les Ukrainiens."

Jürgen Klopp et Liverpool ont remporté la Coupe de la Ligue anglaise face à Chelsea hier dimanche / Icon sport
Jürgen Klopp et Liverpool ont remporté la Coupe de la Ligue anglaise face à Chelsea hier dimanche / Icon sport

Un trophée de plus pour les Reds

Même si le sport semble bien dérisoire au regard de l'actualité mondiale, la bonne nouvelle pour Liverpool, c'est donc l'obtention d'un nouveau titre. Hier dimanche, malgré 20 tirs tentés, les Reds de Jürgen Klopp ne sont pas parvenus à battre un Edouard Mendy tout simplement infranchissable. Puis Thomas Tuchel, l'entraîneur de Chelsea, a donné sa chance à Kepa dans les buts. Le malheureux portier espagnol n'est pas parvenu à stopper le moindre tir au but du club de la Mersey, avant de manquer lui-même sa tentative, offrant le titre à l'écurie de Mohamed Salah. Et ce, avant la sortie pour le moins dévastatrice de Klopp en zone mixte, vous l'aurez compris.