L'Olympique lyonnais n'est pas mort ! En arrachant le but de la victoire à une minute de la fin du temps règlementaire face à Monaco (2-3), dimanche 2 mars, les Gones ont remporté une victoire sacrément précieuse. La victoire de l'espoir, puisqu'elle leur permet de recoller à un point de leur adversaire du soir, troisième. Les Monégasques, quant à eux, doivent faire une croix sur le titre à l'issue d'un match qui s'est totalement emballé en deuxième période, jusqu'à se finir en altercation générale.

Lyon prend un coup sur la tête, Depay lui remet la tête à l'endroit

L’Olympique lyonnais n'a pas le choix : tout autre résultat qu'une victoire condamnerait les Gones à assister de loin à la lutte pour la Ligue des champions. Il faut donc se jeter à l'abordage, quitte à tout perdre. Et ce sont donc ce à quoi s'attellent les hommes de Rudi Garcia. Mais Monaco, qui n'a pas encaissé de but depuis 9 matchs (!), connaît la musique. Non seulement les hommes de Niko Kovac tiennent bon, mais ils parviennent à ouvrir le score contre le cours du jeu, grâce à Kevin Volland (1-0, 25e). Dépités, les Lyonnais n'arrivent pas à se remettre dedans et laissent Monaco reprendre le contrôle du match.

Envolés, les espoirs de podium ? C'est ce qu'on croit jusqu'à l'approche de la dernière demi-heure, complètement folle. Sur un exploit individuel, le capitaine Memphis Depay remet d'abord les compteurs à égalité (1-1, 57e).

Un feu d'artifice au bouquet final pour les Gones

Lyon se jette alors à corps perdu dans la bataille, quitte à tout perdre. Le côté sombre ? Maxence Caqueret se fait expulser pour un excès d'engagement (70e). Le côté lumineux ? Marcelo claque une tête rageuse pour faire basculer le match du côté des Gones (1-2, 77e). Mais dix minutes plus tard, rebelote. Anthony Lopes se troue dans sa sortie et provoque un penalty. Le portier lyonnais offre l'égalisation sur un plateau à Ben Yedder, qui en profite pour inscrire son 100e but en Ligue 1 (2-2, 86e).

Mais Lyon n'a pas fait tout ça pour en rester là. Et Monaco, soudainement relancé, ne peut pas se contenter d'un match nul. Dans une fin de match totalement débridée, chaque camp joue son va-tout sur chaque action. Ce feu d'artifice tourne finalement du côté des Lyonnais, meilleurs dans la gestion de leurs émotions. C'est Rayan Cherki, à seulement 17 ans et pour son premier but en Ligue 1, qui libère tout un groupe (2-3, 89e) à une minute de la fin du temps règlementaire. Lyon est relancé, et de quelle manière !