Un fâcheux constat dans les ligues professionnelles
Dans un communiqué paru le 13 septembre, le Syndicat des arbitres de football élite (SAFE) et l'Union nationale des arbitres de football (UNAF) se sont unis pour dénoncer le mauvais climat qui règne depuis le début de la saison. Pour ce nouvel exercice amorcé cet été, une hausse de graves incidents a été constatée. Le week-end dernier par exemple, l'attitude de Presnel Kimpembe au contact de l'arbitre Jérémie Pignard a fait couler beaucoup d'encre. À l'échelon inférieur, en Ligue 2, l'opposition entre Metz et Guingamp a défrayé la chronique. Les Grenats ont pris trois cartons rouges, et la dernière expulsion a même entraîné une interruption de la rencontre. La sécurité du corps arbitral était effectivement menacée.
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Si le SAFE et l'UNAF condamnent fermement ces faits de violence de plus en plus courants, ils se tournent désormais vers la Fédération française de football et la Ligue de football professionnel afin que des sanctions soient prises. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra est aussi interpellée.
Inquiétude grandissante pour les arbitres du monde amateur
Les syndicats des arbitres ont également alerté sur les répercussions que pouvaient avoir ces images regrettables. Plus bas, le football amateur est tenté de suivre de mauvais exemples. Bien que le SAFE et L'UNAF témoignent tout leur soutien pour les arbitres, ils craignent pour l'équilibre de la fonction.
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Pour les hommes en noir loin du monde professionnel, appliquer les règles du jeu et assurer l'intégrité physique des joueurs constituent une mission de plus en plus délicate. La vocation d'arbitre est de plus en plus difficile à assumer. Elle se perd, alors qu'une baisse des effectifs a déjà été soulignée ces derniers temps.