Les sanctions lourdes imposées à l’origine
Suite aux incidents en Coupe de France face à Lyon, le Paris FC avait été sanctionné par la Ligue de Football Professionnel (LFP). A l’origine, le club parisien avait chargé de la perte du match face à Lyon et d’une amende de 10.000 €. Enfin, d’une suspension de 5 matchs censés être joués au Stade Charléty.
Et sur cette dernière sanction concernant les matchs à domicile en Ligue 2, le PFC avait décidé de faire appel. Le Paris FC avait estimé que cette sanction était une très lourde perte économique liée au nombre de spectateurs faisant le déplacement au stade à chaque match à domicile. Perte économique, mais aussi et surtout sportive. Le communiqué du 5 janvier publié par le club faisait état d’un manque à gagner. L’équipe était, comme beaucoup d’autres, plus performante à domicile.
- A lire aussi : Paris FC-OL : la FFF déclare le match perdu pour les deux équipes, éliminées de la Coupe de France !
Le PFC accepte mais charge la LFP
Suite à l’appel prononcé par le Paris FC, la LFP a décidé de revoir à la baisse les sanctions qu’elle avait déclarées à l’origine. Le jeudi 3 février, le club a communiqué sur cet allègement des sanctions. Les 5 matchs de suspension du stade ont été décomposés en deux parties. D’abord deux matchs de suspension de Charléty, puis trois matchs à huis-clos dans son stade.
Une décision que le PFC préfère, mais le club n’adhère pas totalement aux décisions de la LFP. En effet, le club de la capitale a littéralement attaqué la ligue dans son communiqué. « Le Paris FC ne manquera pas de soulever, en temps et en heure, les problèmes de gouvernance qui affectent le football français. Ces problèmes se traduisent aujourd’hui par des décisions en matière disciplinaire parfaitement inéquitables, quand on analyse le traitement d’incidents récents dans les stades. »
- A lire aussi : Exclu Foot11, OL : Karl Toko-Ekambi raconté par ses anciens coéquipiers au Paris FC !
« Le principe d’équité dans le déroulement des compétitions, en l’occurrence le championnat de Ligue 2, normalement sous l’autorité de la Ligue Professionnelle de Football, est aussi clairement bafoué. » Le Paris FC n’accepte donc pas du tout le manque d’équité qu’ils dénoncent dans ce communiqué.