La Juventus accusée de falsifier ses comptes
Actuelle 4ᵉ de Serie A, la Juventus Turin pourrait avoir autre chose à gérer que le championnat en cette fin de saison. De nouvelles accusations à l'encontre de la Vieille Dame ont justifié des perquisitions ce mercredi. Celles-ci ont eu lieu afin de répondre à des falsifications comptables en 2020 lors de la 1ʳᵉ vague de la COVID-19.
La Gazetta révèle que des investigations ont lieu, visant à clarifier le “gel des salaires” des joueurs durant la crise sanitaire. En effet, en mars 2020, le club turinois faisait savoir que 90M€ avaient été économisés grâce " au sens des responsabilités dont ont fait preuve les joueurs et l'entraîneur ". Cette enquête, baptisée "Prisma", a été lancée en décembre dernier et suspecte quelques grands noms de l’institution bianconeri d'avoir délibérément falsifié une partie de sa comptabilité. Ainsi, Andrea Agnelli, président du club, et Pavel Nedved vice-président, sont suspects aux yeux de la loi italienne... pour ne citer qu'eux.
- À lire aussi : Mercato, Juventus Turin : Un cadre proche du départ ?
Simple renonciation ou report de salaire ?
La cause ? Un accord avec les joueurs fait sous forme de contrats privés aurait permis la réduction considérable des dépenses entre 2020 et 2021. Selon les documents en possession de Calcio&Finanza, de nombreux grands noms sont concernés durant cette période. Voici quelques noms concernés par cette affaire.
- Cristiano Ronaldo
- Alex Sandro
- De Ligt
- Dybala
- Matuidi
- Pjanic
- Rabiot
- Bernardeschi
- Bonucci
- Buffon
- Chiellini
- Cuadrado
- Higuain
- Szczesny
À savoir que les joueurs n'ont pas été mis en examen, mais seront convoqués par le parquet en tant que "personne informée sur les faits".
- À lire aussi : Mercato : Un champion d’Europe aurait dit oui à la Juventus
Cet accord présenté comme une renonciation de leur salaire pourrait en fait s’apparenter à un report. D’autre part, d’autres preuves incriminant le club seraient en la possession du bureau du procureur. Le média italien fait référence à des "accords de primes supplémentaires", “des primes de départ”, ainsi que des "frais de loyauté"et d’autres documents écrits. De nouveau au milieu d’une sombre affaire, la Juventus devra prouver avoir agi en toute légalité devant la loi italienne.