Ce mardi 14 juin, la DNCG a rendu son verdict : relégation provisoire en National pour les Girondins de Bordeaux. Après un bilan économique catastrophique, les Bordelais sont logiquement envoyés en National. Cependant, la situation peut se montrer encore un peu plus dramatique. En effet, le club risque de perdre gros. Très gros. Le club doit rapidement trouver des fonds afin de pouvoir éviter le dépôt de bilan. Sauf que c'est loin d'être gagné.
"On est dos au mur"
La situation est calamiteuse. Un proche de Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux, a déclaré pour L'Équipe : "Le signal de la DNCG, c'est qu'il faut trouver un accord, et elle le fait savoir de manière violente. Là, on ne peut plus jouer au chat et à la souris. Soit on trouve un accord, soit on n'en trouve pas. On est dos au mur. Ce qui est bien, par rapport à cette décision très dure, c'est qu'elle force la main aux prêteurs et au club pour trouver un meilleur accord. C'est ça ou rien pour personne. On va être obligés de s'écouter les uns les autres. En aucun cas, je pense que les créanciers aient envie de tout perdre."
Dans un communiqué publié après la décision de la DNCG, le club affirme qu'une "garantie du réengagement de l'actionnaire majoritaire à hauteur de 10M€, d’un accord avec les détenteurs de la dette du club, ainsi que d’offres de vente de quelques joueurs, dont le montant cumulé dépasse les objectifs fixés par la Commission" ont été donnés. Seulement, L'Équipe rapporte que rien de tout ça n'a été fait. Les Girondins de Bordeaux doivent trouver 22 millions d'euros en l'espace d'une semaine pour rassurer la DNCG. En attendant, les Girondins ont fait appel de cette décision.
Une survie en suspens
Au-delà de ces événements, les Girondins de Bordeaux ne survivraient pas à une relégation en National. En effet, comme l'explique le journal L'Équipe, si la FFF confirme cette rétrogradation, les Girondins vont devoir déposer le bilan. Les droits TV en National sont bien trop bas (environ 2 millions d'euros) pour pouvoir espérer se maintenir en vie. De ce fait, les Girondins n'ont que quelques jours pour agir et rapidement. Les minutes passent et la situation ne fait que s'aggraver, la survie du club dépend de ces prochains jours qui vont être décisifs.