Garibian reconnaît qu'il n'y avait pas penalty pour le PSG

C’est un fait de jeu qui a beaucoup fait parler et a notamment provoqué la colère d’Angers et de son défenseur Romain Thomas. Les Angevins ont semble-t-il eu raison de se sentir lésés après leur défaite au Parc des Princes le 15 octobre dernier (2-1). Alors que Kylian Mbappé a offert la victoire au PSG dans les derniers instants sur penalty, les visiteurs estimaient que l’action ayant mené au but du Parisien était entachée d’une faute de Mauro Icardi. Ce jeudi 21 octobre, sur les ondes de RMC, Pascal Garibian, patron des arbitres français, est ainsi revenu sur cette situation. Et, selon le Directeur Technique de l’arbitrage, une erreur a bien été commise ce soir-là au Parc de Princes par le corps arbitral de la rencontre.

"Sur PSG-Angers, c'est une erreur de notre part. Il n'y a pas d'ambiguïté. Nous n'avons rien à cacher. Nous partageons avec les clubs, y compris sur des situations sur lesquelles nous nous sommes trompés."

Pascal Garibian sur RMC

La VAR n'a pas visionné la faute présumée d'Icardi

L’ancien président de la Commission de discipline de la LFP a ensuite expliqué avoir "eu l’occasion d’échanger avec le SCO dès le lendemain du match. L’assistant vidéo est le premier malheureux. Il a été embarqué dans un 'effet tunnel'. Et a considéré que la main était sanctionnable, en se basant sur l'APP (l'Attacking possession phase). Il consiste à étudier tout le début de l'action. Il a analysé le potentiel hors-jeu de Mbappé mais n'est pas revenu au départ. C'est une erreur de notre part."

Une déclaration contraire à celle de l'arbitre de la rencontre...

Si elle a au moins le mérite de reconnaître l’erreur commise par M. Dechepy et ses assistants ce soir-là, la sortie de Pascal Garibian pose toutefois question. Notamment à la lecture des déclarations de Romain Thomas au sortir de la rencontre. Au sujet de la faute présumée d’Icardi, le défenseur d’Angers avait ainsi expliqué pour L’Équipe que l’arbitre de la rencontre lui avait assuré qu'elle avait été vérifiée par ses assistants chargés de la vidéo.

De quoi, une fois de plus relancer le débat sur l'intérêt de la VAR. Et sur l’utilisation qui en est faite, notamment dans le tumulte d’un match…