Koulibaly veut que les coupables soient bannis des stades à vie
Les joueurs de Naples Kalidou Koulibaly, Victor Osimhen et André-Frank Zambo Anguissa ont été victimes d’insultes racistes sur la pelouse de la Fiorentina (1-2), dimanche 3 octobre en Serie A. Dans la foulée, la Fédération italienne de football a annoncé l’ouverture d’une enquête. De son côté, le défenseur central Kalidou Koulibaly a demandé à ce que les coupables soient "bannis de stade à vie" , comme il l'a exprimé sur Twitter. L’international sénégalais a d’ailleurs vivement réagi sur le chemin des vestiaires en allant s’expliquer avec les personnes concernées. "Tu as dit singe ? Viens ici et dis-le moi en face !" , s'est-il écrié.
À l’issue de la rencontre, la Fiorentina a présenté ses excuses à Kalidou Koulibaly. Quant au parquet, il a pris la décision de se rapprocher de la préfecture de Florence. L'objectif sera d’obtenir des informations supplémentaires pour son enquête. "Concernant les expressions de type raciste prononcées par les supporters de la Fiorentina à Kalidou Koulibaly, le parquet fédéral a ouvert une enquête après avoir pris connaissance des rapports de ses propres inspecteurs et entendu le joueur ", a indiqué la Fédération italienne dans un bref communiqué.
Victor Osimhen s'est également exprimé
Victor Osimhen, l'ancien attaquant nigérian du LOSC, a également tenu à s’exprimer sur les réseaux sociaux. "Parlez à vos enfants, vos parents pour leur faire comprendre à quel point c’est dégoûtant de haïr un individu à cause de la couleur de sa peau."
Le racisme est un fléau mondial, et le calcio italien est malheureusement abonné à cette problématique. Cette saison ne fait pas exception. Après Mike Maignan et Tiémoué Bakayoko, les joueurs français de l'AC Milan, ce sont donc les trois joueurs de Naples sus-cités qui ont subi cela sur un terrain.
Cette ignominie doit cesser et les instances devront un jour se positionner durement pour parvenir à cela. Ces dernières paraissent pour le moment bien trop timides lorsqu'il s'agit de se saisir de ce fléau à bras le corps...