Bosz réagit aux nouvelles mesures gouvernementales...
Sur la sellette sur le banc de l’Olympique Lyonnais, Peter Bosz continue de défendre son club coûte que coûte. Presque un mois après les incidents ayant arrêté prématurément la rencontre entre l’OL et l’OM, l’entraîneur du club rhodanien s’est de nouveau exprimé sur le sujet ce jeudi 16 décembre. En conférence de presse, à la veille d’une rencontre de Coupe de France face au Paris FC, le Néerlandais a été interrogé sur les nouvelles mesures gouvernementales décidées dans la matinée. Celles-ci prévoient désormais qu’en cas de jet de projectile sur un joueur ou un officiel, « une interruption totale de la rencontre » serait automatiquement décidée. Tout en commentant ces décisions qu’il découvrait, Peter Bosz en a profité pour tacler l'arbitre de la partie.
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... et accuse l'arbitre d'OL-OM d'être un menteur
« Au moins c’est clair », s’est d'abord réjoui le technicien tout en s’amusant de la situation avec ironie : « S’il (le projectile) ne touche pas, on continue (le match)... », a-t-il souri. « Ce qu’on a vu contre Marseille, ce n’était pas clair. Ce que je n’aime pas, c'est que l’arbitre (Ruddy Buquet, ndlr) n’a pas dit la vérité. Même si je ne parle pas très bien français, je comprends presque tout et l’arbitre a très bien dit qu’on allait reprendre le match. Après il dit ne pas avoir dit ça… c’est un menteur ».
M. Buquet contredit les versions de Bosz et Aulas
Dans le viseur du club lyonnais depuis le 21 novembre, l’arbitre Ruddy Buquet dément avoir pris la décision de reprendre la partie. « Ma décision sportive a toujours été de ne pas reprendre le match. Il a été évoqué des risques de troubles à l’ordre public, qui ont été pris en considération dans un premier temps. Mais je maintiens que ma décision était de ne pas reprendre. Après, il y a d’autres considérations à prendre en compte. Mais ma décision était de ne pas reprendre, pour des raisons sportives évidentes. In fine, la décision de ne pas reprendre, c’est moi qui l’ai prise », avait-il expliqué au micro de Prime Video dans la foulée de la rencontre.
M. Buquet avait également dénoncé des intimidations de la part de Jean-Michel Aulas qui ont valu au président lyonnais dix rencontres de suspension dont cinq avec sursis. Presque un mois après les faits, les tensions sont toujours vives dans les deux camps…