La fin de saison aura été particulièrement difficile pour les Merlus. En concurrence avec de nombreuses équipes en bas du classement, les Bretons ont réussi in extrémis à garder leur place en Ligue 1 grâce notamment à la défaite du FC Nantes sur sa pelouse face à Montpellier. Christophe Pelissier, l’entraineur lorientais, est conscient qu’ils sont passés à deux doigts d’une place de barragiste, mais a avoué lors d’un entretien accordé à L’Equipe, être globalement satisfait, même s’il reste surpris de voir son équipe avec deux visages.
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« On est satisfait d'avoir atteint l'objectif. Ce qui est bizarre, c'était d'avoir une équipe à deux facettes. Une phase aller catastrophique avec 12 points, une phase retour extraordinaire avec 30 points, un bilan à domicile idéal, où on est premiers sur la phase retour, mais à l'extérieur, c'est l'extrême inverse. On a longtemps été en recherche d'équilibre, mais on s'est maintenus avec nos idées. Le public ne s'est jamais ennuyé. La stat qui m'importe le plus, c'est qu'on a marqué 20 points après avoir été menés. C'est énorme. »
Pelissier compte bien rester à Lorient
Parfois annoncé sur le départ, le tacticien français a tenu à indiquer qu’il resterait sur les terres lorientaises la saison prochaine et qu’il comptait bien envoyer les Merlus le plus haut possible.
« La question ne se pose même pas. Je suis très bien à Lorient. Je prépare déjà la prochaine saison avec le FCL. Après on verra pour la suite. C'est bien d'être en L1, de jouer le maintien, mais on peut avoir envie de jouer la première partie de tableau. C'est un objectif personnel. Mais j'aimerais emmener Lorient le plus haut possible. »
Il avoue n'avoir jamais eu peur pour sa place
Christophe Pelissier a également tenu à rajouter qu’il n’avait jamais réellement douté quant à sa place sur le banc lorientais.
« En aucun cas, ça ne m'a pollué l'esprit. J'ai dit au staff qu'on avait notre manière de fonctionner et qu'on était dans le vrai. Bien sûr, ça ne marchait pas, mais il fallait trouver des solutions. Il a surtout fallu faire un travail psychologique avec les joueurs pour les convaincre qu'ils avaient le niveau. La réussite est surtout d'avoir réussi à traverser ces périodes difficiles. Peut-être que les présidents le ressentent aussi, et c'est peut-être pour ça qu'ils n'activent pas le bouton (d'éjection), ils savent qu'on met tout en œuvre pour inverser les courbes négatives. »