Le sélectionneur "n'a pas de regrets" après France - Bosnie
C’est un Didier Deschamps forcément déçu du résultat qui s’est présenté en conférence de presse après le nul de l’équipe de France contre la Bosnie-Herzégovine ce mercredi 1er septembre (1-1). Incapables d’imposer leur rythme à leur adversaire et de faire peser une menace autrement que durant de courtes séquences sur la défense bosnienne, les Bleus ont semblé en perdition sur la pelouse de la Meinau de Strasbourg. Toutefois, le sélectionneur a tenu à relativiser. "C’est compliqué les phases de qualification" a-t-il rappelé. "On doit se satisfaire de ce match nul même si ce n’est pas ce qu’on avait prévu. Évidemment, c'était un peu compliqué quand on a été réduit à dix. Ce n'était pas le scénario prévu. Nous avons un point de plus. Je n'ai pas de regrets parce que les intentions étaient là même si nous n'avons pas tout bien réalisé. Il y a toujours les mêmes difficultés face à un bloc bas et aussi dense."
S’il n’accable pas ses joueurs, l’ancien entraîneur de l’OM a tout de même émis un regret sur le but encaissé et inscrit par Edin Džeko après une passe manquée dans le cœur du jeu par Thomas Lemar : "Je regrette le but que nous prenons avec une passe latérale dans une phase de construction. Et Kim (Presnel Kimpembe) est un peu malheureux aussi, car le ballon passe entre ses jambes. On a réagi ensuite. En deuxième mi-temps, on a moins eu le ballon. On n'a pas pu aller les chercher aussi haut, on a eu moins d’occasions."
Deschamps juge le trio Mbappé - Benzema - Griezmann
La conséquence aussi du carton rouge de Jules Koundé qui "pénalise" le groupe selon Deschamps. C'est aussi pour cela que le coach n’a pas voulu se montrer trop virulent avec son trio d’attaque. Alors qu’il a de nouveau lancé Kylian Mbappé, Karim Benzema et Antoine Griezmann, les trois hommes se sont très peu montrés et ont semblé avoir toutes les peines du monde à combiner ensemble. Pas de quoi inquiéter outre mesure le sélectionneur national.
"Il y a eu de bonnes choses. Cela peut être perfectible. Il y a eu des enchaînements, des actions individuelles. Après, les adversaires font en sorte de réduire les intervalles. On s'est créé quatre occasions en première mi-temps. La marge de progression offensive est la plus importante, vu la qualité des joueurs à ma disposition, y compris sur le banc."
Les Bleus vont rapidement devoir travailler les automatismes offensifs. Le prochain match arrive dès samedi en Ukraine. Face au principal adversaire des Bleus dans ce groupe de qualifications à la prochaine Coupe du monde.