Effectivement, Samir Nasri est connu pour dire les termes. Et surtout, ce qu'il pense. Il l'a une nouvelle fois démontré lors d'une interview décalée sur Canal+, réalisée par Hervé Mathoux. Le Français, qui n'a jamais sa langue dans sa poche, a encore régalé en évoquant sa rancœur éternelle envers deux de ses anciens sélectionneurs, Raymond Domenech et Didier Deschamps.

Nasri, très offensif envers Domenech

Samir Nasri ne porte pas Raymond Domenech dans son cœur. Et c'est certainement réciproque. Tout cela remonte, entre autres, à une drôle d'histoire datant de 2008. Le sélectionneur de l'époque avait accusé le Français de frapper à la porte des joueurs non retenus pour l'Euro. Ce que l'ancien Gunner a réfuté totalement. "Je ne l’ai jamais fait. C’est faux ! Il ment comme il respire. Je sortais d’une saison où j’avais eu la méningite. Je n’avais pas été performant tout le long de la saison. J’étais dans l’incertitude de faire partie des sept qui partaient, donc j’étais dans ma chambre. Il y a quelqu’un qui est venu taper à ma chambre pour me faire croire que quelqu’un arrivait. Mais je lui en veux à lui de colporter ces rumeurs" a expliqué Nasri, qui n'y est pas allé de main morte avec Domenech.

"Pourquoi il a fait ça ? Je ne sais pas. Peut-être parce que je l’ai dézingué pendant des années en interview… Je ne l’aime pas. Le saluer si je le vois ? Non" a-t-il ajouté sans sourciller. Mais le Marseillais a également durement critiqué Didier Deschamps, pour une tout autre raison.

Il n'a pas digéré 2014

En effet, Samir Nasri en veut à DD de ne pas l'avoir sélectionné pour la Coupe du monde 2014, alors qu'il avait réalisé une grande saison avec Manchester City. "Mon absence au Mondial 2014 ? Je trouve ça injuste. Je ne suis pas le seul responsable de ce qui s'est passé en Ukraine en barrage aller. J'étais mauvais, je le concède. Mais sur la saison 2014, de par ce que je réalise avec Man City, tous les jours, je dois aller au Brésil. Ça me reste en travers de la gorge, surtout que j'ai déjà raté la Coupe du Monde 2010. Ce sont les deux plus grands regrets de ma carrière" a expliqué le Français, affirmant qu'il ne saluerait pas le sélectionneur des Bleus s'il le croisait. Ambiance.