Ce jeudi 9 mars 2023, le Comité exécutif de la FFF débattra de l'avenir de Corinne Diacre en tant que sélectionneuse. Membre du groupe de travail qui se penche sur la question, Jean-Michel Aulas avait donné quelques indices sur le dénouement à venir de la réflexion. Le président de l'OL promettait ainsi une prise de responsabilités. Alors que la situation semble avoir atteint un point de non-retour, la sélectionneuse a réagi par le biais d'un communiqué transmis ce mercredi à l'AFP.

Diacre dénonce et campe sur ses positions

Longtemps silencieuse, Diacre explique avoir d'abord décidé de ne pas répondre aux attaques dont elle fut la cible. Privilégiant "l'intérêt de l'équipe nationale", elle reconnaît tout de même avoir "enduré, non sans ressentir une grande souffrance, l'étalage des calomnies, des contrevérités et des ambitions des uns et des autres."

La prise de parole se la sélectionneuse en poste depuis 2017 a des allures de contre-attaque. "Je ne me laisserai pas atteindre par cette opération de déstabilisation, qui ne prend pas en compte mon bilan sportif, et qui a pour seul objectif un règlement de compte personnel" explique la native de Croix. Demi-finaliste du dernier Euro, Diacre n'a pas l'intention de quitter ses charges d'elle-même. Elle a toujours le Mondial en ligne de mire, qui se déroulera entre le 20 juillet et le 20 août. "Au regard du déchaînement médiatique honteux de ces derniers jours, je souhaite néanmoins réaffirmer publiquement (...) que je suis pleinement déterminée à mener ma mission à bien et, surtout, à faire honneur à la France lors de la prochaine Coupe du monde", déclare-t-elle ainsi. Le Comex de la FFF restera-t-il insensible aux mots de l'ancienne défenseure ?