C'est un combat que Pep Guardiola mène de front depuis de nombreuses années. Jugeant que le rythme imposé aux joueurs était bien trop conséquent, l'entraîneur de Manchester City appelle ces derniers à se mettre en grève : "Il n'y a qu'une seule solution pour changer quelque chose, peut-être que si tous les joueurs décident eux-mêmes de dire 'Stop', alors quelque chose devrait changer." Une manière d'attaquer la FIFA et l'UEFA, à propos desquelles Guardiola a déjà déclaré qu'elles "tuaient les joueurs" en leur imposant un calendrier démentiel. "Dans ce métier, le spectacle doit continuer. Sans Pep, il continuera, mais sans les joueurs, ce ne sera pas le cas. Mais cela dépend d’eux, s’ils décident", a-t-il poursuivi.
Pour illustrer sa prise de parole, le Catalan a pris le cas de la sélection espagnole féminine en exemple : "Regardez l'Espagne avec l'équipe féminine, les joueuses ont décidé de changer quelque chose et elles l'ont fait. Elles ont changé quelque chose parce que les joueuses ont décidé qu'elles avaient un rôle à jouer pour protéger les joueuses et l'avenir des équipes pour les nouvelles générations. Le plus grand héritage, c’est ça. Les équipes féminines d'Espagne l'ont fait, je ne sais pas si dans le football mondial masculin, elles le feront."
Guardiola n'est pas seul dans ce combat
À l'instar de l'ancien coach du FC Barcelone, plusieurs de ses confrère jugent également que les demandes faites aux joueurs sont trop importantes. "Comment développer ces idées ensemble pour trouver un accord commun, c'est une autre histoire. Mais je pense qu’il faut discuter sérieusement de la direction que nous prendrons pour le jeu, de l’exposition des joueurs et de la manière dont nous allons le permettre", s'interroge par exemple Mikel Arteta, l'homme de banc d'Arsenal.
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Et Klopp de corroborer : "Quand je parle du bien-être des joueurs, je parle du fait qu'en général, nous avons trop de compétitions." Des questions récurrentes, qui plus est au vu du nombre de matchs qui ne cesse d'augmenter au fil des saisons.