Le Brésil est attendu, mais...
Dans un entretien accordé à SPORTBible, Vinicius Junior a parlé de succès. Du plus récent, au potentiel encore à venir. Buteur en mai dernier au Stade de France, il avait permis à son équipe du Real Madrid de soulever un nouveau titre en C1. "C'était un moment très important, gagner la Ligue des champions à 22 ans et marquer en finale. On s'en souviendra pour toujours" explique-t-il. Si en club tout se passe bien, le feu follet a inévitablement la Coupe du monde dans un coin de la tête.
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Pour le Madrilène, sa sélection, le Brésil, a retrouvé son rang, et il pense pouvoir jouer un rôle important au Qatar. "Je pense que je vais jouer. Ce sera une Coupe du monde très spéciale pour moi et pour tous ceux qui ont de grands espoirs pour le Brésil. Après si longtemps, avoir une équipe forte, c'est important pour nous." Pour autant, l'ancien joueur de Flamengo a déplacé le débat lorsqu'il a été questionné sur l'éventuel statut de favori de la Seleção.
Vinicius pense avant tout à la France
Pour Vinicius, le Brésil n'est pas forcément l'équipe internationale la plus forte actuellement. Selon lui, "La meilleure équipe est toujours celle qui a remporté la dernière Coupe du monde". Il ajoute : "Je pense que la France est la meilleure en ce moment. Mais à la Coupe du monde, cela peut changer et beaucoup d'équipes ont de bonnes chances de gagner. L'Argentine se porte très bien, le Brésil, l'Angleterre, l'Allemagne...ce sont toutes des équipes qui seront fortes dans cette Coupe du monde."
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Dans les faits, il est difficile de donner complètement raison à Vinicius. Si les champions du monde en titre sont logiquement toujours attendus, ils connaissent généralement de grandes difficultés à essayer de conserver leur titre. La France en 2002, l'Italie en 2010, l'Espagne en 2014, L'Allemagne en 2018. Sur toutes ces équipes, aucune n'avait passé la phase de groupes. Sur ces cinq dernières éditions, c'est le Brésil qui avait le mieux défendu son statut en se hissant en quart de finale en 2006. Méconnaissance du Madrilène, ou simple moyen de placer les attentes ailleurs que sur ses épaules ?