Bellerin, parmi les hommes de l'année
Héctor Bellerin s'est engagé pour une saison avec le FC Barcelone, après des saisons de galères à Arsenal, avec notamment une grave blessure au genou qui l'a éloigné des terrains de nombreux mois. Dans un documentaire, appelé Home To Repair, sorti en 2021, l'Espagnol avait montré le long chemin parcouru de sa blessure au genou contre Chelsea quelques mois plus tôt. Depuis, Bellerin a retrouvé les terrains et le bonheur de jouer au football, avec le Betis Séville. Désormais, c'est au FC Barcelone que le joueur formé à la Masia poursuit sa carrière.
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Mais Héctor Bellerin n'est pas qu'un joueur de football. Fan de photographie et de mode, il a donné une interview à GQ dans laquelle il évoque la société actuelle, le monde dans lequel il vit, et de l'écologie. Celui qui fait partie des hommes de l'année par le célèbre magazine, a demandé à ne pas porter de nouveaux vêtements pour son shooting photos. "Cela fait deux ans que n'achète pas de nouveaux vêtements. Avant, je dépensais beaucoup d'argent dans la mode. Je me suis rendu compte que c'était un processus très peu écologique et très nocif, pas seulement pour la planète mais aussi pour moi" a déclaré l'Espagnol.
Ovationné pour son discours sur le Mondial
Héctor Bellerin était présent au gala de remise des prix de GQ Espagne. Sur scène, l'Espagnol a pris la parole et a réalisé un superbe discours, applaudi par l'assemblée. "Être ici signifie que je ne suis pas au Qatar, avec la sélection espagnole. Ne pas participer m'attriste. Mais d'un autre côté, une partie de moi en est satisfaite", a commencé par déclarer le défenseur du Barça.
"Je ne sais pas si j'aurais pu profiter et supporter la charge des 6 500 personnes décédées tout au long de l'élaboration de ce Mondial de football."
Héctor Bellerin, défenseur du Barça, lors du gala GQ
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Et Bellerin de poursuivre, après les applaudissements du public. "Des habitants de pays comme le Pakistan ou le Bangladesh. La majorité d'entre eux, des hommes de 30 ou 40 ans qui ne cherchaient qu'une vie digne pour eux et leurs familles. Le football est de nouveau le reflet de la société, de l'avarice et de l'égoïsme. Il n'y a pas de limite. Nous continuons d'agrandir tout ce qui nous sépare. Tout cela ne mène qu'au désaccord et l'inégalité. La seule façon de casser cette barrière, c'est de chercher l'humanité, l'empathie, l'amour en nous. Croire en nos communautés, en notre société, tant polarisée. Nous devons nous voir tel que nous sommes : des personnes. Merci à tous."