Depuis décembre 2021 et sa nomination au poste de président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), difficile de dire que Samuel Eto'o a vécu un mandat des plus paisibles. Épinglé, en 2022, pour une affaire de fraude fiscale en lien à son droit à l'image quand il évoluait encore en Espagne (pour laquelle la justice l'avait condamné à 22 mois de prison avec sursis), la légende africaine occupait ensuite la Une des journaux pour un défaut de paiement quant à la pension alimentaire de l'une de ses filles.
Plus tard, lors de la Coupe du Monde au Qatar, l'ancien joueur du FC Barcelone s'était cette fois retrouvé être l'un des protagonistes d'une "violente altercation" avec un journaliste algérien en dehors d'un stade. Après l'élimination du Cameroun lors de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, le président de la Fecafoot pourrait de nouveau avoir des problèmes.
De nombreuses accusations pèsent sur Eto'o
La raison ? The Athletic aurait eu accès à divers documents liées à une longue liste d'accusations proférées par Henry Njalla Quan Junior, l'ancien vice-président de la Fédération camerounaise. Matchs truqués, incitation à la violence, menaces physiques, abus de pouvoir et diffusion de fausses informations sont ainsi pointées du doigt. Contactée par le média, la FIFA aurait refusé de dire si, comme le fait actuellement la Confédération africaine de football (CAF), une enquête était actuellement en cours.
À noter, qu'Henry Njalla Quan Junior a transmis, en juillet dernier, un rapport contenant toutes les preuves nécessaires à la commission d'éthique de la FIFA. Parmi les exemples cités dans l'article, Samuel Eto'o aurait fait en sorte de truquer une rencontre entre la Njalla Quan Sports Academy (NQSA) et le Kumba City FC. Le match "le plus scandaleux… de l'histoire de l'humanité" selon les propos de l'ancien vice-président de la Fecafoot. Selon lui, à la mi-temps du match aller, les arbitres auraient reçus des instructions directes d'Eto'o en personne via un téléphone mis sur haut-parleur.