Diaby ne regrette pas son départ du PSG

Après une saison avec les professionnels, Moussa Diaby avait décidé de quitter le PSG en 2019 avec l’envie de franchir une nouvelle étape dans sa carrière. Frustré par son temps de jeu, l’attaquant avait alors pris la direction de l’Allemagne et du Bayer Leverkusen. Promis à un bel avenir, l’ancien joueur de Crotone a alors rapidement endossé le maillot d’un joueur important de l’effectif allemand et a réalisé une première saison intéressante avec 8 buts et 8 passes décisives en 39 rencontres toutes compétitions confondues.

Moussa Diaby brille sous les couleurs du Bayer Leverkusen (iconsport)
Moussa Diaby brille sous les couleurs du Bayer Leverkusen (iconsport)

Pourtant, à Paris, Diaby a eu l’occasion de participer à 34 rencontres, inscrivant 4 buts et adressant 7 passes décisives. Un temps de jeu loin d’être bas pour un joueur âgé seulement de 19 ans. Mais au PSG, l’attaquant français estimait avoir fait le tour et tenter une nouvelle aventure lui permettrait de sortir de sa zone de confort. « Le PSG reste un club à part dans mon cœur. Je ne peux pas vous dire si je pourrais avoir ma place, mais si j'y étais encore, je donnerais tout pour avoir le même statut au PSG que celui que j'ai actuellement au Bayer Leverkusen. Quand on pense trop à ses ex, on n'avance pas. J'étais dans ma zone de confort car je suis né à Paris, j'ai vécu à Paris, j'ai tout fait à Paris... Il fallait que je change de contexte, que je découvre un nouveau championnat, une nouvelle langue, de nouvelles personnes »

Le PSG, le tremplin d’une belle carrière

Convoqué par Didier Deschamps pour affronter la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud en amical avec les Bleus, Moussa Diaby fait partie des huit joueurs formés dans la capitale. « Cela démontre que le PSG est un bon club formateur et qu’il y a de bons éducateurs. Il faut être patient avec les joueurs, essayer de tirer le meilleur d'eux. La formation parisienne nous permet d'être aujourd'hui huit à Clairefontaine. Et je pense qu'il aurait pu y en avoir plus. Ce sera pour plus tard » a-t-il conclu dans son entretien accordé au Parisien.