Il y a quelques jours, on apprenait par la presse que la tentative de rachat de l'AS Saint-Etienne par David S. Blitzer avait été avortée au dernier moment. Ce lundi, Roland Romeyer a été invité par Le Progrès à répondre à quelques interrogations liées à cet échec. Relégués en Ligue 2, les Verts auraient pu bénéficier en effet d'un tel rachat par un homme d'affaires richissime. Sa fortune est estimée à un peu moins de 5 milliards d'euros. Une aubaine ? Pas tant que ça selon Romeyer...
Blitzer, mauvais client pour Romeyer ?
"David Blitzer a formulé une offre non liante qui nous a semblé intéressante, à Bernard Caïazzo et à moi, et nous avons demandé à KPMG de lui donner un accès à la data room électronique afin qu’il formule une offre ferme. Toutefois, aucune n’a été déposée dans les délais auxquels il s’était engagé à nous la remettre. KPMG en a conclu que les termes de son offre non liante étaient devenus caducs et acté la fin des discussions avec lui. La période d’exclusivité est terminée. Aujourd’hui, Blitzer comme n’importe qui peut faire une offre ferme."
Roland Romeyer pour Le Progrès.
En outre, Roland Romeyer a tenu à rappeler son envie irréfutable de vendre le club. Toutefois, il compte bien le laisser au plus méritant. David Blitzer, un mauvais client, donc ? "Je l’ai dit et je le répète une nouvelle fois : ma volonté de céder le club est ferme et irrévocable. (...) Mon seul souci est de trouver un successeur qui puisse assurer à long terme la pérennité du club et sauvegarder l’identité populaire de l’ASSE. N’oublions pas que les repreneurs de Bordeaux s’étaient d’abord intéressés à Saint-Etienne. J’avais d’ailleurs passé à l’époque une journée avec eux et décliné leur proposition." Les supporters des verts espèrent en tout cas avoir un dénouement heureux, qu'il soit sportif ou financier...