Lors du dernier mercato estival, l'ASSE a voulu retenir ses deux leaders offensifs, Lucas Stassin et Zuriko Davitashvili, à tout prix. Aujourd'hui, les Verts pourraient amèrement le regretter.

Actuellement deuxième du Championnat de France de Ligue 2, Saint-Étienne n'écrase pas la concurrence comme on aurait pu l'imaginer. Pourtant, les Verts regorgent de talents. Hélas, entre un dernier mercato très agité, et pas mal de pépins physiques, le coach Eirik Horneland n'a jamais pu compter sur un effectif au grand complet. Lucas Stassin en est un excellent exemple.

Lui qui aurait pu rester dans l'élite du football, en France ou à l'étranger, mais qui a finalement été retenu par ses dirigeants. Et qui n'a démarré que sept matches de L2 cette saison, sans prendre part à la Coupe de France jusque-là. Avec 4 buts au compteur, on est loin de la dynamique connue en Ligue 1. C'est à peine mieux que son compère de l'attaque Zuriko Davitashvili, qui a compilé 6 réalisations. Les deux hommes vont-ils quitter le navire en janvier ? Rien n'est moins sûr.

L'ASSE n'a plus le vent en poupe sur le marché

Ces dernières heures, Transfermarkt, référence au niveau de la valorisation des joueurs, a effectué quelques petites mises à jour. Si l'ASSE possède toujours les deux joueurs les plus chers de Ligue 2, les signaux ne sont pas tous au vert, loin de là. Ainsi, Lucas Stassin a vu sa valeur marchande passer de 18 à 15 millions d'euros en l'espace de quelques mois. Zuriko Davitashvili, lui, est coté à 8 millions d'euros. C'est deux millions de moins que l'été dernier. C'est autant que le Rémois Keito Nakamura.

Un autre Stéphanois fait partie du Top 10 des joueurs les plus coûteux de la L2. Il s'agit du co-meilleur passeur du championnat, Augustine Boakye, qui est dixième (4 M€). Seule vraie réjouissance, Joshua Duffus, qui valait dans les 400 000 euros au moment de sa signature dans le Forez, et qui coûterait aujourd'hui 3 millions d'euros. Pour Stassin et Davitashvili, pas sûr que le club du président Gazidis se précipite sur le marché en janvier.