L'Allemagne cherche sélectionneur désespérément
Suite à un enchaînement de résultats tout bonnement calamiteux, Hansi Flick s'est vu être prié de faire ses valises et de quitter son poste de sélectionneur de l'Allemagne. C'est Rudi Voller qui joue le rôle d'intérimaire le temps que le candidat idoine à sa succession soit désigné. Dans ce contexte, la Mannschaft est tout de même parvenue à faire tomber la France en amical (2-1).
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Une victoire mettant fin à une série de cinq matches sans succès. Une véritable anomalie en somme. Mais Rudi Voller, lui le directeur sportif, ne compte nullement rester en poste. Il est donc, en ce sens, en quête d'un nouveau coach et, comme on pouvait largement s'en douter, c'est Julian Nagelsmann qui a tout de suite été placé comme favori. L'inverse aurait été étonnant, il faut bien l'admettre. Car oui, Julian Nagelsmann est libre comme l'air depuis son éviction intempestive du Bayern en mars dernier.
Julian Nagelsmann trop gourmand ?
Toujours sous contrat avec l'entité bavaroise bien que Thomas Tuchel lui ait succédé, il serait ainsi en pourparlers avec la fédération allemande. Des pourparlers qui se montreraient légèrement plus ardus que prévu. En effet, même si le Bayern s'avérerait enclin à libérer Julian Nagelsmann afin qu'il puisse rejoindre l'Allemagne plus aisément, celui-ci aurait quelques doutes. La raison ? Selon Kicker, alors qu'il percevait des émoluments à hauteur de 7 millions d'euros annuels à Munich, il pourrait encaisser 4 millions à l'année en acceptant de devenir sélectionneur de la Mannschaft.
Soit une différence de 3 millions d'euros. Pour combler ce trou, Julian Nagelsmann aurait réclamé une indemnité de départ à ses dirigeants. Une requête apparemment repoussée par ces derniers. Reste à voir si ce contretemps mettra à mal cette éventuelle arrivée ou si cela n'est simplement que le jeu des négociations. Une chose est toutefois certaine : à huit mois de l'organisation du prochain Euro, le temps presse pour une Allemagne sans réels repères aujourd'hui.