Les enfants d'Adil Rami ont influencé son choix

Lors d’un entretien au quotidien Le Parisien, publié ce vendredi 19 novembre, Adil Rami est revenu sur son choix de signer à Troyes cet été. Annoncé très proche de rejoindre Los Angeles (MLS) après son expérience à Boavista (Portugal), le défenseur central français a finalement opté pour un retour en Ligue 1. Voici pourquoi :

"Depuis que j’avais quitté Boavista, j’étais à Saint-Tropez pour m’entretenir et, dans ma tête, j’allais partir jouer à Los Angeles. Tout était calé et j’ai pleins de contacts là-bas. Puis j’ai reçu trois offres de clubs de Ligue 1. Et la Ligue 1, c’est vraiment devenu une belle marque. Mes enfants, qui ont 5 ans, commencent à s’intéresser au foot et me parlent beaucoup de Mbappé, par exemple ! Là, j’ai commencé à réfléchir. Le discours du président de Troyes et de Laurent Batlles, le coach, m’ont bien plu. J’ai alors repensé aux Etats-Unis où le Covid empêchait pas mal de choses. J’ai réalisé qu’en France, on aime bien mon côté atypique et naturel. Et j’ai foncé."

Un extincteur en cadeau de bienvenue

Ses premières apparitions sous son nouveau maillot sont arrivées tardivement. Toutefois, Rami a participé depuis aux quatre dernières rencontres de son club, marquant même un but lors du match contre Rennes (2-2) le 31 octobre dernier. Si ce défi semble lui aller comme un gant, il affirme également avoir été très bien accueilli par ses nouveaux partenaires. Ces derniers lui avaient même glissé un extincteur dans son casier le jour de son arrivée ! Un cadeau cocasse quand on connaît le CV du joueur et ses capacités à faire évacuer un hôtel (cf la Coupe du monde 2018).

Adil Rami lors de la rencontre face à Lens, le 5 novembre 2021 (IconSport)
Adil Rami lors de la rencontre face à Lens, le 5 novembre 2021 (IconSport)

Adil Rami a souvent laissé l’image d’un homme aimant profiter de la vie. Pourtant, s’il assume cette image, il n’hésite pas à replacer le contexte. "Et vous croyez que je suis venu pour sortir tous les soirs ? J’ai l’image d’un fêtard mais, en fait, c’est trois semaines par an et pendant les vacances. Si j’étais le mec qui sort tout le temps, serais-je encore en Ligue 1 à presque 36 ans ? Aux jeunes ici, je leur dis: ‘Les gars, ne déconnez pas en sortant ou vous ferez des carrières courtes'."

Le vainqueur de la Coupe du monde 2018 semble donc s’épanouir pleinement dans son nouveau rôle à Troyes. À l’heure de profiter de ses dernières années de joueur professionnel, il n’est toutefois pas à exclure qu’il ne profitera pas d’un dernier challenge en MLS.