Sampaoli claque la porte
"L’Olympique de Marseille et Jorge Sampaoli annoncent leur décision commune de mettre fin à leur collaboration", écrivait l'OM dans un communiqué ce vendredi 1er juillet. Peu de temps après, devant la presse, le président marseillais Pablo Longoria en a dit davantage sur la décision commune de prendre des chemins différents, évoquant des "frictions professionnelles."
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Jorge Sampaoli a perdu patience face à un début de mercato plus que timide des Phocéens, qui n'ont pour le moment enregistré que deux recrues : Samuel Gigot et Isaak Touré. Pas de quoi exciter l'Argentin, qui a, lui aussi, expliqué son départ dans un bref communiqué. "Mon rythme et mes objectifs ne sont pas les mêmes que ceux des dirigeants. Il n'y a rien de mal à prétendre à des choses différentes", a déclaré l'ancien sélectionneur de l'Albiceleste.
Aussi entier qu'instable
Finalement, comme souvent avec Jorge Sampaoli, l'histoire d'amour avec l'OM n'aura pas duré. Un peu plus d'une année, à peine. Pourtant, il avait réussi à faire de Marseille la deuxième équipe du plateau. Mais pour jouer la Ligue des champions, l'Argentin estime que l'effectif actuel n'est pas assez armé. Et nul doute qu'il pense qu'il ne le sera pas beaucoup plus en septembre prochain.
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Parti en Monsieur, sans demander le moindre centime, il imite son mentor, Marcelo Bielsa, qui avait lui démissionné au terme de la première journée de Ligue 1. Cette fois-ci, l'OM et Longoria ont le temps de se retourner, eux qui visent Igor Tudor pour lui succéder.
Mais à l'instar de son maître, il semble difficile de créer un projet autour de Jorge Sampaoli. Voyez plutôt : depuis le début de sa carrière de coach/sélectionneur, c'est avec le Chili qu'il a été le plus patient (4 ans). Pour le reste, ses expériences se résument à une année. Depuis 2017, Jorge Sampaoli a entraîné cinq équipes : le FC Séville, l'Argentine, Santos, l'Atlético Mineiro et l'Olympique de Marseille. Une nouvelle fois, la tornade Sampaoli aura fait des ravages pendant un an, avant de laisser derrière elle le calme plat. Et si c'était ça, ce dont avait besoin l'OM ?
